- que Google a fêté ses quinze ans cette année. On l’aurait cru plus vieux, notre ami Google, Google notre ami, non ? Ses papas, ses mamans, ses frères, ses sœurs, ses employés quoi, ont célébré l'événement en annonçant des améliorations du moteur de recherche à l'origine de son succès, avec notamment un outil de comparaison. On peut par exemple écrire : compare le beurre et l’huile d’olive. Si on fait le test, dans les 50 premiers résultats, on tombe sur des sites de cuisine, de diététique ou de santé, et sur énormément d’articles évoquant les 15 ans de Google et l’outil de comparaison et l’exemple cité, mais pas un seul qui évoque l’année 1972, Bernardo Bertolucci, Marlon Brando, Maria Schneider, Le dernier tango à Paris ou la sodomie. Honni soit qui mal y pense, et moi le premier, ou vous d’abord, ou nous ensemble.
- que Stéphane G. affirme être interdit d’antenne sur France Inter depuis 3 ans. Il avait déjà beaucoup pleuré, euh beaucoup évoqué son licenciement, à l’époque, se plaignant de plateau télé en plateau télé d’avoir été viré. Il se voit donc aujourd’hui, dixit, interdit de faire la promotion de sa pièce de théâtre, enfin, celle dans laquelle il joue, sur la station de radio, si bien que sa promotion se fait grâce à cette interdiction, en la médiatisant le plus possible, la victimisation apportant sans doute plus de spectateurs que des passages sur les dizaines d’autres radios ou chaines de télévision existantes au-delà de France Inter. C’est une technique de promotion, il faut bien vendre, il faut bien vivre. Honni soit qui mal y pense, et moi le premier, ou vous d’abord, ou nous ensemble.
- que le Conseil de sécurité de l'ONU, sortez tambours et trompettes, a adopté vendredi soir à New York, préparez les baguettes, à l'unanimité, que ceux qui le peuvent attrapent aussi une trompette, une résolution encadrant la destruction de l'arsenal chimique syrien du régime de Bachar al-Assad. Cotillons et feux d’artifice et tambours et trompettes, bien sûr, youpi évidemment, youhouh forcément, non ? Bon, légères précisions : il s'agit de la première résolution adoptée par le Conseil depuis le début du conflit syrien qui a débuté en mars 2011 et qui a fait plus de 100.000 morts. Rrroh, vieux motard que j’aimais, vous connaissez la blague ! Bon, et puis aussi, la résolution de l'ONU prévoit la possibilité pour le Conseil de sécurité de prononcer des sanctions si le plan de désarmement n'est pas respecté. Donc, tant mieux. Cependant, il ne s'agit pas de sanctions automatiques. En cas de violation des engagements, il faudrait une deuxième résolution. Ah ! Qui a soufflé mollement dans sa trompette ? Je veux le nom du coupable. Il sera durement sanctionné. Honni soit qui mal y pense, et moi le premier, ou vous d’abord, ou nous ensemble.