Ce lundi 24 septembre est sortie la double compilation Through The Never. Un live qui sert de bande originale du film du même titres, et regroupe quinze morceaux du quartet américain que l’on ne présente plus, Metallica. S’ajoute à cela, en incipit, et comme habituellement depuis qu’ils sortirent leur premier album il y a trente ans exactement, la reprise d’Ennio Morricone dont les fans connaissent forcément déjà la version plus musclés des Californiens, « The ecstasy of gold ».
En seize titres, huit par disque, le groupe de métal nous offre un superbe panel de leur carrière, scannant ainsi tous les albums (ou presque puisque Load et St Anger ont été omis), de « Hit the light » à « Cyanide », en passant par « Orion » ou « Nothing else matters ».
Pour moi, ce Through The Never revêt malheureusement du simple souvenir, tel un album-photo retraçant de splendides moments, certes magiques, mais qui ne sont plus présents et, en l’occurrence, ne sont même pas pour autant regrettés un seul instant. La nostalgie s’est clairement dissipée.
Les fans n’y trouveront pas grand-chose de palpitant à se mettre sous la dent. Pour les autres, s’il y en a, qui aimeraient en profiter pour découvrir ce groupe culte et toujours en activité, ils feraient bien de rattraper leur retard de la façon qu’ils souhaiteront, avec cette compilation ou n’importe quelle autre sortie plus ancienne du groupe. Car ne pas connaître Metallica résulte du même nonsense que de clamer que l’on ne connaîtrait pas non plus d’autres monstres sacrés tels Madonna ou Michael Jackson.
Quant au film, je ne suis pas certain d’avoir ni l’envie ni la possibilité de le voir un jour. J’exagère à peine.
(in heepro.wordpress.com, le 29/09/2013)
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