Ils viennent de Belgique. Passé Lille, ils estiment être dans le Sud, un pays chaud, un public chaleureux. Le partage des tâches est bien organisé chez eux : il y a le patron et il y a l’employée. Et qui c’est qui anime les marionnettes ? Eh bien, c’est le patron, bien sûr. L’histoire qu’ils racontent est celle d’une famille, d’un brave gars de père, qui traîne un peu trop dans les bars mais qui a le projet d’emmener son fils au cinéma, d’une femme courageuse qui doit tenir la maison et tenter d’inculquer au fils des valeurs qui ne sont pas tout à fait celles du père. Et la sœur ? « Qu’elle aille au diable ! » s’écrie le fils, un jour, en colère. Alors, le diable vient, il ne se fait pas prier… Le public réagit, on ne va pas le prendre pour un dégonflé : même pas peur du diable ! Même pas peur du patron ! Et puis ce qui compte, n’est-ce pas ? c’est que le frère, la sœur, la mère et le père combattent, comme ils le peuvent, le diable, la sorcière et tout ce qui divise. On rit aux éclats, non seulement des mésaventures des marionnettes, mais aussi des réactions du public, enfants, adultes et vieux…