J'avais, en 2011, commis un billet qui a paraît-il fait date. J'avais en tout cas mis les pieds dans le plat, ce qui avait valu à ce blog d'augmenter son audience, et à son auteur de s'attirer des inimitiés définitives, matérialisées par ce qu'il y a de plus terrible (ou pas) dans la société virtuelle d'aujourd'hui : des unfollows sur Twitter. Rassurez-vous, ami lecteur, je m'en suis très vite remis. Pire j'en redemande puisque je vais donc fournir aujourd'hui le second volet. J'ai beaucoup hésité à le faire, en particulier parce qu'il y a eu une longue période d'accalmie (probablement grâce à la mise en place des procédures de contestation). Mais les événements de ces derniers jours montrent qu'une reprise des hostilités semble hélas à l'ordre du jour. Et en plus, on m'a demandé de procéder à une mise à jour. Alors allons-y. Et pour cette fois-ci, je vais tenter d'être un peu plus analytique (ce qui ne sera jamais que mon avis).
Je rappelle avant toute chose les nécessaires relativismes à apporter, que j'avais déjà exprimés en préambule dans le premier billet (et qui ont été assez ignorés) :
- Premièrement : ce n'est pas parce que certaines personnes souhaitent informellement, et même, pourquoi pas, physiquement, se regrouper par affinités qu'il s'agit forcément d'un "clan", comme je le soulignais plus haut. Il s'agit par conséquent de présenter les choses, et les personnes, et certainement pas de porter le moindre jugement. Je me garderai d'ailleurs bien de le faire. Chacun tirera ses propres conclusions au vu de ce que je dirai et des agissements de tel ou tel sur Wikipédia.
- Il ne faut pas non plus voir des clans et des complots partout, et surtout ne pas sous-estimer les mécaniques primaires de comportements collectifs que je dégageais ici, notamment.
- Tous ceux qui font partie d'un groupe ne sont pas forcément d'accord entre eux, des dissensions internes sont parfois visibles. Les idées sont parfois très loin d'y être homogènes. Et parce qu'il n'y a pas toujours d'homogénéités, il y a aussi clairement des alliances de circonstances qui se font et se défont au gré du vent.
"Clique"
Depuis quelques années, une partie de la vie communautaire semble s'être structurée autour d'une opposition entre une "Clique" et une "Anticlique". Ne rigolez pas, c'est bien comme ça que ça s'appelle. Le deuxième groupe a identifié une Clique qui ferait (un peu moins maintenant) la loi depuis des années (et ce n'est pas tout à fait faux, nous allons le voir) et s'est baptisé "Anticlique" en réaction. Pendant un long moment, en dépit de conflits récurrents portant sur des sujets bien précis, j'ai cru que ce conflit était avant tout un conflit de personnes et d'egos. Je considère désormais que non. S'il y a parfois certaines personnalisations et des antagonismes plus ou moins marqués qui ont pu se créer, j'ai fini par me rendre compte que le problème était bien plus global et complexe que ça. Il s'agit bel et bien d'un véritable conflit de pouvoir né de divergences fondamentales portant sur Wikipédia. Bref, il s'agit d'une guerre idéologique. Et j'avoue que je n'avais pas assez bien saisi cette dimension lors de mon précédent billet. Ce conflit massif porte sur la nature de ce qu'est une encyclopédie (inclusionnisme/suppressionnisme, mais pas seulement), sur la dimension politique de ce projet libre, sur l'attitude à adopter face au vandalisme, sur l'association Wikimédia France, sur la patrouille. Etc.
Oui, tout cela a engendré des guerres de personnes. Non, ce n'est pas le principal, et c'est peut-être ce qui m'inquiète le plus dans ce constat : au-delà des personnes qui appartiennent réellement à ces deux clans, et qui s'organisent, ceux-ci, tous les deux, ont désormais ce qu'on peut appeler des "sympathisants". C'est-à-dire des contributeurs qui se reconnaissent plus sur une ligne que sur une autre. Un fossé s'élargit, et, parmi le noyau dur de la communauté wikipédienne, il y a désormais à mon sens deux communautés principales qui tirent toutes deux, de plus en plus, dans des directions radicalement opposées. Qu'en résulte-t-il ? Des désaccords sur des sujets capitaux. On en vient maintenant à ce qu'une communauté "nationale" ou linguistique veut ses propres règles et projets parce qu'il ne supporte plus la direction suppressionniste. On en vient aussi à ce que deux canaux IRC officiels cohabitent. Et je ne parle donc que des officiels ... Comment pourra-t-on rectifier le tir ? J'avoue que je n'en sais rien. Quand on est en désaccord sur le fondamental, il est difficile de se retrouver. L'impératif, à mon sens, serait que l'on en arrive à un meilleur respect mutuel et la fin du sectarisme. Car on se trouve maintenant dans une phase où chacun tente d'imposer son point de vue aux autres. Et on se retrouve ainsi avec de véritables coups de force, avec des contestations d'administrateurs et des demandes de sanction motivées en réalité par une seule raison : "ne pense pas comme il faut".
Pour prendre en exemple le sujet sensible du moment, je vais donner mon avis sur ces fameuses restaurations (quitte à déplaire, et je sais que je vais déplaire) : Et bien non, on ne restaure pas unilatéralement des articles lorsque les autres administrateurs ne sont pas d'accord. Non, on ne revient pas sans élément nouveau sur une PàS. Non, on ne restaure pas sans apport de sources. La page WP:DRP a toujours servi à ça. Et, depuis quelque temps, il s'en trouve (issus de ce premier groupe qu'on appellera "Clique" pour plus de commodités) pour remettre en cause ce système. La raison en est simple : cela ne correspond pas à leur vision des choses, volontiers inclusionniste et considérant qu'il faut appuyer les nouveaux mordicus sous prétexte d'ouverture. En ce sens, SM a raison de parler de "lobbying" quand bien même le terme peut paraître violent (pour le reste, il exagère, comme parfois, surtout quand il tombe dans des travers qu'il dénonce pourtant brillamment par ailleurs). Et c'est très décevant : DRP est une page qui fonctionnait bien. Depuis que GL, Turb et Esprit Fugace s'y illustrent, par contre ... Cette fois, tu l'auras noté ami lecteur, je ne prends pas de gants.
Alors qu'en est-il de ces clans (et ne faut-il pas maintenant, pour les deux principaux, parler de "courants" ?) ? Le premier regroupe essentiellement des contributeurs anciens. Comme pour son alter ego, il est composé d'un noyau dur et de divers "sympathisants", plus ou moins actifs et plus ou moins d'accord selon les sujets. Dans les faits, il est celui, je l'avais déjà indiqué dans le billet précédent, qui a le plus pesé sur la vie communautaire. Et qui s'est également retrouvé à la conception et à la direction de Wikimédia France (d'où les controverses autour de cette association). Au fil des ans, il a pourtant eu une approche de plus en plus hégémonique des choses (qui sont, en réalité, bien résumées par les tirades pas toujours au second degré de Poulpy, dont la principale qualité est de faire croire qu'il n'a aucune influence ...). Forcément, tout cela a engendré des frictions avec un certain nombre de personnes. Qui pouvaient avoir leurs propres torts, mais qui se retrouvaient du coup clairement ciblés pour être éjectés (les cas les plus caricaturaux sont bien sûr Grimlock et Meodudlye. Auparavant, on peut citer, par exemple, Grondin, Vyk ou Manchot). Jusqu'au jour où ils sont tombés sur un os (et je vais y revenir).
Le processus est désormais un peu le même du côté de Wikimédia France. Ceux qui suivent la vie de cette association ne me démentiront pas : le moins que l'on puisse dire est que l'ambiance y est particulièrement délétère, ces temps-ci. Difficile, pour le coup, d'incriminer les anti-Wikimédia France qui, évidemment, ne sont pas membres ... Par contre, on retrouve une partie de notre groupe de longue date dans les manoeuvres, les intrigues et ces conflits autour du règlement et autres. Et dans les frictions avec les salariés ou quelques autres membres du bureau de l'association. Hasard ? Plus le temps passe, plus je me dis qu'il est trop facile de toujours rejeter la faute sur les autres, et que ces gens-là doivent avoir aussi une part de responsabilité. Plus le temps passe, et plus je me dis qu'ils ont peut-être plus de responsabilité que les autres, d'ailleurs ... Leur principale qualité est leur ancienneté, le calme qu'ils ont régulièrement, leur capacité aussi à passer en force l'air de rien ... Depuis la mise en place des procédures de contestation, hasard ou pas, ils étaient beaucoup plus discrets, et les années 2012 et 2013 ont été plus calmes sur le "front". L'usure naturelle a aussi fait son travail, et certains se sont tout simplement éloignés du projet. Mais, depuis quelques semaines, les guerres de clans ont repris. Et franchement, au vu de ça et ça, par exemple, la responsabilité leur incombe principalement.
Qui se trouve donc dans ce groupe, actuellement ? Un certain nombre d'affinités amicales ont désormais été créées. En particulier sur Paris, où les wikirencontres sont devenus très fréquentes, avec de nombreux "invités" de passage. L'association a aussi un rôle de promotion, et il ne faut pas occulter Twitter ou Skype. En revanche, ils ont dans l'ensemble déserté IRC. Le noyau dur historique se réduit quelque peu : on y trouve toujours Pyb, Schiste, Guillom, Esprit Fugace, Alexander Doria, Ludo29, Gede, GL, (:Julien:), Inisheer, Mmenal, Gribeco, Moyg, Zil, Poulpy, Sammyday et Kropotkine113. Ceux-là sont les plus actifs, mais il y a aussi un certain nombre de contributeurs plus ou moins "clanisés", en tout cas qui se sentent plus proches de ce clan-là, ou qui n'hésitent pas à dénigrer celui "d'en face". On peut citer Pleclown, Kyro, Nouill, Chandres, O2, Rhadamante, Dereckson, Turb, Akeron, Xic667, Pixeltoo, Aratal ou Cangadoba.
Dans l'ensemble, leurs traits communs sont les suivants : ils poussent en faveur d'une politisation de Wikipédia, restent ambigüs sur le statut de l'association Wikimédia France par rapport à Wikipédia, critiquent les patrouilleurs, militent pour l'inclusionnisme. Ces opinions ne sont pas le problème. Le problème, c'est quand elles sont considérées comme des vérités, et justifient des attaques ou des passages en force. Notez-bien, ces remarques valent aussi pour Anticlique.
"Anticlique"
Anticlique, justement. Et son canal IRC (au nom identique). L'os dont je parlais plus haut. Si la nature de la guerre, en réalité plus idéologique qu'il n'y paraît de prime abord, m'avait échappé dans mon premier billet, il en va de même pour l'importance d'un contributeur : Suprememangaka, dit SM. Pendant longtemps, beaucoup (moi le premier) ont cru qu'il n'était qu'une groupie de Grimlock et de Meodudlye, qui pouvaient (d'après les mauvaises langues) avec bonheur se servir de lui. Que de toute façon, l'incarnation de l'opposition au premier groupe (ou les "Maîtres des trolls", vus de ce premier groupe) ne pouvaient être que Grimlock et Meodudlye. Rien n'est plus faux, d'après les résultats de mon enquête (et d'après ce qu'il apparaît depuis quelques années). C'est SM qui a fondé ##anticlique. Lui qui a constitué le groupe qui figure aujourd'hui sur ce canal. Au point, d'après mes informations, qu'il y est même appelé "Chef", sans qu'on sache très bien si c'est du premier degré ou de l'ironie (je penche quand même pour la seconde option). J'ai étudié ci-dessus la tendance de plus en plus hégémonique et autoritaire du groupe dit "clique". SM a réussi à fédérer une véritable opposition, tant idéologique (suppressionniste, critiquant Wikimédia France, réprouvant la politisation, défendant les patrouilleurs et la lutte contre le vandalisme...) que personnelle. En réunissant les mécontents et en montrant certains abus (parce qu'ils existent).
Est-il dès lors coupable de cette guerre des clans entre "Clique" et "Anticlique" ? Il n'y en aurait pas eu, en tout cas pas avec une telle intensité, s'il n'avait pas réalisé un tel travail souterrain. Il n'y en aurait pas eu non plus s'il n'y avait pas eu de problème préalables et s'il n'y avait pas des abus des deux côtés. J'ai du mal à évaluer s'il a bien agi ou non. Je pense qu'il l'a fait avec sincérité, de la même manière que, de l'autre côté, ils sont sûrs d'incarner le Bien (et c'est tout le problème du sectarisme que je pointais ...). Sa bonne foi n'est donc pas en cause. Et si, au départ, la lutte a été sanglante, il a fini, au fur et à mesure (car la dynamique a été là) que plus de contributeurs rejoignaient "Anticlique", par se créer un certain équilibre, bien aidé par la disparition provisoire du comité d'arbitrage et la mise en place des contestations. En 2012 et 2013, le bulletin des administrateurs et WP:RA ont été bien moins remplis que les années précédentes. Ce rééquilibrage a abouti à la mise en place d'un "je te tiens, tu me tiens, par la barbichette, le premier de nous deux qui bouge aura une tapette". La preuve : dès qu'il y en a un qui bouge, on lui fait remarquer qu'il trouble le calme ambiant et qu'il y en a marre de tout ça. D'un côté comme de l'autre. Il faut aussi souligner, à mon sens, le travail de deux contributeurs dont les qualités ne sont plus à louer : Lomita et LittleTony87. "Anticlique" avait une certaine tendance à être agressif sur la forme, plutôt que d'expliquer posément ce qui n'allait pas selon eux, et ils ont globalement réussi à calmer certaines ardeurs. De manière générale, ils me semblent en pointe contre les acharnements, d'où qu'ils viennent. De quoi se rendre compte que ce qu'ils disent est loin d'être stupide. A vrai dire, vu mes opinions (bien connues) sur Wikipédia, il n'est pas très difficile de deviner que je me sens plus proche des idées défendues par ce groupe plutôt que par le premier ...
Qui se trouve aussi sur ce chan Anticlique ? Il y a : Schlum, Coyote du 86, Garfieldairlines, Savant-fou, Juraastro, Quentinv57, Frakir, Grondin, Starus, Kelam, Buisson, Rémih, B-noa, Hatonjan, Sebleouf, Floflo62, Tinodela, Pic-Sou. Au-delà de ce "noyau dur", un certain nombre de contributeurs semble partager leurs idées et leurs indignations. On peut penser à Guillaume70, Enrevseluj, Celette, JJG, Melancholia, Azurfrog, Matpib ou Rome2. Les patrouilleurs de manière générale, aussi, ce qui n'est pas très étonnant.
Et les autres ...
Si les deux groupes précédents sont les plus évidents, il en est d'autres à ne pas oublier. En premier lieu, et qui a fini par assez notablement s'insérer dans la "guerre des deux grands" : la petite cabale du Kiwi. Certains observateurs ont peut-être noté l'irruption des kiwis, aux côtés des chats, dans certaines élections d'administrateurs. A l'inverse des félins, rien d'irréel : la cabale du kiwi existe (et a même un petit chan IRC). C'est principalement un trio : Jules78120, Superjuju10 et Toto Azéro. Quelques autres, comme Linedwell ou Fm790, en sont membres également, mais avec une activité communautaire bien moindre. Il (surtout Jules78120 et Superjuju10) a d'abord eu un rôle très bénéfique. Essayant, avec leur fraîcheur, de jouer un rôle de tampon dans les requêtes sensibles, il a contribué à apaiser certaines tensions. C'est bien, à condition de ne pas trop en faire. Et, maintenant, je suis assez désolé de constater que le bât blesse. Par convictions, sympathies ou antipathies, Jules78120, et Toto Azéro dans son sillage, penche désormais très clairement d'un côté. Et accepte moins les critiques sur certains cas discutables. A trop vouloir en faire, il s'est laissé griser et entraîner. Et est devenu davantage un problème qu'une solution. Peut-être devrait-il maintenant se retirer de ces affaires et prendre plus de plaisir sur le projet.
Attardons nous ensuite sur un autre groupe d'influence : le trio Mogador, Sardur, Lebob, très souvent épaulé sur le BA ou RA par JPS68 et Butterfly austral. Je dois là aussi confesser une erreur d'autrefois : j'avais fait d'Addacat la cheville ouvrière de ce groupe. Je m'étais trompé : dès que Mogador n'a plus apprécié celle-ci, revenue sous le pseudonyme de Manacore, Sardur et Lebob se sont rangés comme un seul homme derrière lui. C'est donc bien de ce trio, qui se connaît de longue date, qu'il faut parler. Pour des raisons qui les regardent (d'aucuns parlent de pov-pushing sur les domaines politiques et religieux), ce groupe a décidé de se prêter assistance dans tous les mauvais pas, même les plus difficiles à défendre, comme les manipulations de sources de Mogador, dont j'ai déjà parlé, sur l'article Philippe Pétain. Ou comme l'assez navrant jeu avec des IP auquel s'est livré Sardur, justement contre Manacore. On notera que, dans ces circonstances, l'un de ses principaux défenseurs fut Lebob, dont l'influence croissante sur les pages administratives devrait nous laisser attendre une candidature imminente au balai. Cependant, il est assez heureux de voir que ce trio fonctionne en cercle relativement fermé, dont les manoeuvres sont visibles par tous, mis à part les deux autres administrateurs que j'ai mentionnés.
Autre groupe d'influence, celui que l'on pourrait qualifier de cabale provençale, formée par JPS68, Marianne Casamance, Malost, Bserin, Ampon et Egoïté. Réunie autour des projets concernant la cuisine et les boissons (ces choses ont tendance à fédérer), cette assemblée n'en pose pas moins parfois des problèmes. On a également pu les voir à plusieurs reprises unis au sein du jury du Wikiconcours, ce qui permis un temps à JPS68 de régler au sein de ce jury ses comptes avec Celette, d'une façon que j'ai déjà décrite précédemment. L'implication des intéressés dans le projet communes de France (qui en a toujours fait à sa tête) est également à noter comme explication possible des infractions de ce projet à l'esprit communautaire de Wikipédia.
Un autre groupement dont j'ai eu l'occasion de parler suffisamment est le projet Québec, qui tend lui aussi à essayer de s'affranchir de certaines règles, notamment concernant l'admissibilité.
Il faut cependant noter un point : si ces clans restent puissants, il en est également d'autres qui disparaissent. On mentionnera notamment le groupe monté autour d'Ataraxie/Kõan, que je mentionnais dans mon dernier billet. Désormais, Perky et Mica sont peu présentes. Kõan a, je l'avais souligné, très mal pris le fait que le CAr ne se plie plus à ses volontés.
Quelle conclusion donner à ces constats ? Que je vais encore me prendre quelques volées de bois vert, c'est certain. Qu'il faudrait surtout relativiser et que chacun y mette du sien, c'est sûr. Et qu'il ne faut pas oublier que l'immense majorité des contributeurs font avancer le projet loin de tout ça, surtout.