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Akiyama Kôshun 2013 (suite : version récolte mécanique - "hasami")

Par Florentw
J'avais évoqué dans mon dernier article le Kôshun 2013 récolte manuelle de Akiyama Katsuhide, voici maintenant la version mécanique.
Akiyama Kôshun 2013 (suite : version récolte mécanique -
Akiyama Kôshun 2013 (suite : version récolte mécanique - C'est la quatrième année que je présente ce sencha, et si la version 2012 était probablement la moins réussie, cette "cuvée" 2013 est une merveille, la meilleure jusqu'à présent.
Comparée à la version cueillie à la main, l'aspect extérieur de celui-ci est évidemment moins joli, pas mal de brisures, mais feuilles bien droites, fine, brillantes.
Ceci n'est pas si important. Mais en revanche, ces feuilles dégages un parfum doux, floral, pâtissier. C'est du Kôshun, pas de doute, mais le floral typique de ce cultivar n'est pas trop agressif, équilibré par la douceur de fragrances évoquant des fruits à coque.
Akiyama Kôshun 2013 (suite : version récolte mécanique -
Akiyama Kôshun 2013 (suite : version récolte mécanique - pour paramètres d'infusion, je choisi de mettre 4 petits grammes de feuilles dans mon hohin Bizen de Nobuhara Katsushi, sur lesquelles je verse 70ml d'eau à 80°C. Je laisse infuser un peu moins d'une minute.
Les fleurs sauvages au fragrances puissantes, l'amande grillées, les fruits à coque, de la douceur, le parfum est formidable.
En bouche, c'est surprenant, alors que l'on peut avec ce cultivar s'attendre à une bonne dose d'astringence, ici rien, c'est doux, riche mais sans lourdeur, pas tannique. Après la bouche, c'est la gorge qui profite des saveurs très personnelles de Kôshun. Une bonne longueur.
L'accessoire Bizen participe peut être un peu à arrondir ce sencha de Fuji, mais la terre ne fera pas de miracle non plus. Ce Kôshun est bluffant !
Akiyama Kôshun 2013 (suite : version récolte mécanique -
Akiyama Kôshun 2013 (suite : version récolte mécanique - La deuxième infusion laisse apparaître une petite touche d'astringence habituelle à ce cultivar. Mais tous les arômes sont encore bien présents. La liqueur n'est ni lourde ni rappeuse, et ravi nez, papilles et gorge.
Avec cette fois une astringence plus franche, plus tannique, la troisième infusion brille surtout en after-taste, et il me semble difficile d'en tirer plus. (on voit là une différence avec la version cueillette manuelle, qui est aussi issu de théiers "non taillés").
Ce sencha semble réunir et mettre en exergue toutes les qualité du cultivar Kôshun et en éviter les défauts, et ce àun prix très raisonnable pour ce type de cultivar ! Merci Akiyama-san !

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