Une BOMBE. Si certains se sentent insultés par l’approche « négative » de la campagne, d’autres en sont charmés. Je me classe plutôt dans le deuxième camp!
Il faut savoir mettre les choses en perspective. Dur pour une petite compagnie d’ici de se démarquer face à de grands compétiteurs internationaux comme H&M, Zara ou encore, récemment, Target. Pourtant, tous visent la même clientèle : celle qui souhaite dénicher des morceaux à la fine pointe de la mode, sans pour autant flamber son budget mensuel.
Gabrielle: Parlez moi un peu de la nouvelle campagne publicitaire. Que cherchiez-vous à susciter comme réaction ?
Valérie : Smart Set avait besoin de se faire voir, d’une manière ou d’une autre. Nous sommes une compagnie québécoise, qui existe depuis longtemps. Comme la société, notre marque évolue ! Nous nous sommes cherchés ces dernières années et nous avons opté pour un repositionnement majeur. Nous voulions être plus fashion qu’avant, malgré des prix tout autant abordables. Le problème, c’est que nous avons beaucoup de respect pour nos clientes, nous ne voulions pas lancé une campagne de pub qui aurait dit : Venez nous voir, nous sommes les plus fashion sur le marché ! Ça aurait été un peu hypocrite, non ? Notre campagne mise sur la transparence.
Sur vos réseaux sociaux, il y a eu toutes sortes de réactions. Plus particulièrement, je pense à une pub dans laquelle on retrouve le mot couturière et pour laquelle les réactions ont été assez houleuses. Expliquez-moi, est-ce réellement une publicité conçue en anglais et mal traduite, ou c’était le mot que vous souhaitiez employer ?
Valérie : Je vois tout à fait de quelles réactions vous voulez parler (rires ) ! C’est drôle, nous ne pouvons pas vraiment contrôler la réaction des gens et rien ne laissait présager que ce mot en particulier sèmerait la controverse.
Je rectifie pour vous, c’est une publicité qui a été écrite et pensée en français, par l’agence de pub majoritairement francophone TAXI de Montréal. Le vrai mot français pour designer est couturière. Je pense que la plupart des personnes qui se sont senties insultées par cette appellation sont des gens du milieu.
Diriez-vous que vous avez appliqué le principe qui dit : « Parlez de moi en bien, parlez de moi en mal : mais parlez de moi » ?
Évidemment, ce n’est pas que l’on cherche à ce que les gens parlent de nous en mal, mais on voulait définitivement susciter une réaction. Et comme toutes réactions, certaines seront négatives ! Nous faisons face à de très imposants compétiteurs… Il est parfois difficile pour une petite marque faite à Montréal de les accoter. Il faut que les gens parlent de nous pour qu’on leur passe notre message : Revenez ou venez nous voir, nous avons changé notre positionnement et vous allez aimer !
Avez-vous peur de choquer votre clientèle fidèle ?
On a fait une campagne en se disant que les filles, nos clientes, sont intelligentes. Quand on se lance dans une campagne du genre, on sait que ça va créer la controverse, mais on a confiance que nos clientes comprennent que c’est de l’humour. Nous faisons confiance à l’honnêteté sur laquelle nous avons basé notre approche.
Quels genres de retour avez-vous reçus depuis le lancement de la campagne ?
Pour le peu de temps, ça se passe bien. Les gens se rappellent la pub et en parlent. La majorité des commentaires sont positifs. Sans vouloir crier victoire, notre pari est tenu, jusqu’à présent !
Ça vous a donné envie de retourner voir les collections de Smart Set, non ? Que pensez-vous de la campagne publicitaire de la compagnie ?
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Gabrielle Xx
Gabrielle, collaboratrice du samedi
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