Les procès de ces hommes ont été marqués par des allégations de vices de procédure. Les quatre hommes se sont vu refuser la possibilité de contacter un avocat aussi bien avant que pendant le procès et, d’après les informations reçues, ils auraient été torturés et autrement maltraités en détention. Ils ont en outre déclaré qu’on les a menacés d’arrêter des membres de leur famille et qu’ils ont été contraints de signer des documents sans pouvoir les lire.
"La peine capitale est un châtiment cruel et inhumain, et elle constitue une violation flagrante des droits humains. Les peines de mort prononcées à l’encontre de ces hommes doivent être immédiatement annulées et un nouveau procès ordonné qui soit conforme aux normes internationales en matière d’équité", a ajouté Hassiba Hadj Saharoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International. Quatre sunnites, membres de la minorité kurde d’Iran, risquent d’être mis à mort dans les jours qu...