Je crois que l’un des petits bonheurs sur internet consiste à cliquer sur un lien, en espérant trouver quelque chose de beau derrière. Parfois c’est le cas. Parfois pas.
En tout cas, c’est au détour de l’une de ces adresses que je qualifierai de miraculeuse, que je suis tombé sur ce que l’on pourrait assimiler à du slam anglo-saxon. Un mouvement qui se rapproche plus de la poésie que de la musique et qui porte par conséquent le nom de Spoken-Word Poetry chez nos amis d’outre-atlantique. Contrairement à pas mal de gens, j’ai toujours apprécié les textes de Grand corps Malade et les arrangements qui suivaient derrière, mais là la différence entres les deux est à peu près aussi grande que celle qu’il existe entre le one-man show à la française et celui à l’américaine. C’est pour vous dire.
Toujours est-il que je suis tombé sur ce gars, Neil Hilborn, un mec atteint de troubles obsessionnels compulsifs et qui raconte sans pudeur une partie de son histoire. Je n’en dirait pas plus pour ne rien gâcher de l’effet de surprise, mais prenez garde aux paroles (les sous-titres de Youtube sont vos ami). J’avais déjà entendu de jolies choses écrites en français, mais là c’est assez exceptionnel.
Et ce n’est que la partie immergée de l’iceberg.
(Accessoirement je vous conseille aussi de jeter un coup d’œil à ces deux là, en duo comme chacun de leur coté.)
Neil Hilborn – O.C.D :