Match #5 - La revanche

Publié le 27 septembre 2013 par Allezlesbleus

Il faut se rendre tôt à Jay Roch - Photo Domskibum

Le premier match un dimanche après-midi pour les Carabins. Sous un soleil qu'on nous prévoit radieux, dans le cadre d'un premier Homecoming Bleu,  le retour du Renard au CEPSUM n'est pas un évènement banal.  Pas un joueur, pas un partisan des Carabins n'a oublié le retour (comeback) crève-coeur des représentants de l'Université de Sherbrooke lors de la demi-finale du Dunsmore l'an dernier.
On peut compter sur les joueurs ayant passé 8 mois à se morfondre face à ce match de vouloir se reprendre de manière non équivoque.
 Les armes du Renard
Surprennament la semaine dernière, les Verts ont tenté moins de la moitié (45%) de leurs jeux par la voie aérienne. Lors des 3 premiers matches de la saison, cette proportion était à 68%. On sait que lorsqu'ils nous avaient battus à la demi-finale de la Dunsmore, l'attaque s'était mise en marche à la suite de quelques courses un peu plus fructueuses au centre de la ligne. On connait la suite...
Parlant de l'offensive aérienne de la formation Sherbrookoise, il faut pressentir quelques lobs caractéristiques de #12 Jay Roch dans les coins à l'excellent et rapide #1 S. Blanchard ou un des interchangeables (ils se ressemblent tous), S. Lapointe, C. Gagnon-Bisaillon ou G. Goulet.
Pour que les armes du Renard puissent se déployer, ils vont devoir "manager" la ligne défensive des Carabins afin d'éviter que celle-ci ne prenne le contrôle de la rencontre. En regardant "The Messiah" évoluer la semaine dernière on a noté que celui avait amélioré la vitesse de déclenchement de ses passes, rendant plus difficile de le presser.
Peu importe ce qu'il advient, les demis de coin de F. Raymond vont avoir une grosse journée de boulot, alors on a espoir que #38 Jordan R. et ses compères (qui ont beaucoup varié depuis le début de la saison) puisse contenir les dommages aériens du virtuose du lob.
À quelle offensive Bleue allons-nous avoir droit?
On vous parlait de la semaine dernière du fait que les Carabins avaient couru sur 60% de leurs jeux dans les 3 premières semaines du calendrier. Et bien, la semaine dernière, ce fut l'inverse, les coaches décidant de ne transporter le précieux par la voie terrestre que dans 35% des jeux.
Une  chose est certaine, avec la disette des 2 derniers matches à l'offensive, on n'a pas d'autres choix que de remettre la machine en marche, car il est certain qu'avec Jérémi (sans "e") Doyon-Roch comme quart adverse, on peut facilement prévoir que les Verts vont marquer de 15 à 20 points, on va donc devoir leur répondre par la bouche de notre attaque.
On va surveiller surtout la prise de décision de #4 G.  Cousineau. Il doit décider de courir, repérer son dépanneur, ou même d'accepter un sac (tout en protégeant le ballon) de façon moins hésitante que ce qu'il a démontré à la télé nationale la semaine dernière. Il a tout les outils pour le reste.
Les receveurs Bleus devront se protéger et faire de même avec le ballon, car il est arrivé au fil des ans que la tertiaire des visiteurs des Cantons brasse solidement nos petits receveurs.
Les impondérables
Depuis les 2 derniers matches, le botteur régulier M. Hébert du Vert & Or serait tenu à l'écart du jeu (mononucléose?). L'équipe l'a remplacé tant bien que mal par #8 A. Piché aux bottés de dégagement, et différentes tentatives aux placements. Disons que les bottés de placement qu'on a vus la semaine dernière au Percival ressemblaient à ceux que les étudiants font en exhibition à la demie au CEPSUM.
Sans M. Hébert, on ne voit pas de scénario où les Vertdorés pourrait l'emporter. Le brio de #82 F. Ménard-Brière, qui a arboré des stats similaires à B. Bédé, la semaine dernière créerait une disparité irréconciliable.
Après avoir vu le Vert & Or contre McGill et connaissant le caractère belliqueux des Bleus, on s'attend à une pluie de mouchoir rouge. Considérant l'enjeu et l'émotivité des deux équipes, on ne serait pas surpris que le match en soit un des plus punis de l'année.
On vous invite d'ailleurs à rester à votre place jusqu'à la toute fin de la rencontre, car on ne sait jamais ce que le Renard nous réserve, spécialement lorsqu'une reprise de la même confrontation est attendue la semaine suivante. 
Ailleurs dans la ligue
À Bishop's, un duel où la plupart des observateurs prévoient une formalité pourrait s'avérer un vrai test pour l'équipe représentant la ville du maire Napoléonien. En effet, en sus de ce que nous savons des Guêtres cette année, des blessures au piliers des bicolores dorés B. Tennant et à B. Bédé leurs ont fait manquer l'entrainement cette semaine. On sait qu'une des armes de prédilection de l'équipe Pourpre est le bulldozer porteur de ballon #34 Matt Burke. Le même M. Burke a gambadé (non il ne peut pas gambader) piétiné 116v. la semaine dernière. On devra avoir un solide front offensif pour l'affronter.
De plus, si l'absence de B. Bédé s'avérait réelle, le R & O perdrait son avantage quasi illégal duquel il jouit depuis le début de la saison. On sait que F. Faubert-Lussier est probablement le meilleur remplaçant possible, mais un B. Bédé ne se remplace tout simplement pas.
On s'attend donc à un match de football samedi après-midi à Lennoxville.
Du côté de Loyola, le Shrine Bowl sera un match qui nous éclairera sur la volonté réelle des Hommes en Rouge de vouloir passer à l'autre niveau. En effet, une victoire de ceux-ci sur les troupiers de l'instructeur à la sécurité d'emploi blindée forcerait Sherbrooke à gagner un de ses 2 matches contre les Carabins ou celui contre le Rouge & Or pour espérer se qualifier pour les éliminatoires. Notons que le résultat de cette rencontre sera connu avant l'affrontement entre les 2 équipes qui nous intéressent.
La grosse inconnue du côté des visiteurs sera de savoir si on va donner le poste de pivot à J. Collin comme on l'a fait depuis le début de la saison ou on va préférer l'accorder à la recrue P-L Dussault qui a dynamisé l'attaque de P. Boies lors du dernier match où il était arrivé en relève.
Bon week-end de football!