L’adieu aux armes

Par Nelcie @celinelcie

L’adieu aux armes est le premier livre d’Ernest Hemingway que je lis. Et ce ne sera certainement pas le dernier.

Synopsis

Frédéric Henry, jeune Américain volontaire dans les ambulances sur le front d’Italie, pendant la Première Guerre mondiale, est blessé et s’éprend de son infirmière, Catherine Barkley. Avec Catherine, enceinte, il tente de fuir la guerre et de passer en Suisse, où le destin les attend.

Mon avis

Le début de ce roman m’a laissée un peu perplexe. Ou plus exactement, le style d’écriture m’a surpris. Ne connaissant absolument pas le style Hemingway, je m’attendais à une écriture plus dramatique. Surtout qu’il s’agit d’une histoire sur fond de Première Guerre Mondiale. Et puis je m’y suis habituée et j’ai même fini par apprécier cette écriture.

Le début de ce roman m’a laissée dubitative, car j’ai trouvé que l’histoire peinait à s’installer. Je ne voyais pas vraiment les choses évoluer.
Bien sûr, j’ai vite compris qu’il y avait cette histoire d’amour entre Henry et Catherine. Mais j’ai eu du mal à saisir où l’auteur voulait la faire aboutir. Et puis l’histoire a décollé, et moi, je suis restée scotchée sur mon canapé, avec mon livre.

Parce que l’écriture, dans sa simplicité, est belle et émouvante. J’ai aimé les dialogues entre Henry et Catherine, un peu niaiseux sur les bords, mais qui finalement ne font que souligner l’horreur de la guerre, la situation tragique dans laquelle ils se trouvent.

En lisant, je me suis demandée s’il s’agissait d’une histoire d’amour sur fond de guerre, ou bien le contraire. Finalement, je crois que c’est un peu des deux, car les deux ne font que se téléscoper, se fuir et se rejoindre. Un peu comme le héros qui se trouve au milieu de cette guerre à laquelle il ne peut échapper, pour décider de la fuir, jusqu’à la renier.
Le fait que ce soit un homme qui parle d’amour ajoute-t-il quelque chose de différent ? Oui, certainement. J’ai le sentiment d’y voir plus de pudeur et de recul.

Je ne dirais pas que les personnages sont attachants, le terme ne serait pas juste. Mais ils sont très intéressants. Henry, le personnage principal, dans sa manière de fuir la guerre à tout prix. Catherine, qui derrière des dialogues qui peuvent paraître flanflan, cache certainement beaucoup de caractère. Et enfin Rinaldi, le personnage qui selon moi incarne le mieux La Guerre en tant que telle.

Une chose est sûre, L’adieu aux armes et totalement différents des romans de Guerre que j’ai pu lire jusqu’ici. Mieux ou moins bien ? Je ne sais pas, et n’arrive pas à me décider, mais il aura eu au moins le mérite de présenter une narration que je n’ai pas l’habitude de lire.


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