Si Agatha Christie écrivait un roman policier aujourd’hui, elle devrait faire la place aux possibilités criminelles offertes par les nouvelles technologies. Exemple pratique de connaissance scientifique indispensable pour trouver un boulot de tueur à gage aujourd’hui : savoir pirater des implants médicaux, ces appareils électriques miniaturisés qui sont placés à l’intérieur du corps humain.
Heureusement, des « good guys » travaillent pour empêcher les forces du mal de gagner le combat. C’est le cas de Farinaz Koushanfar et Masoud Rostami, deux chercheurs de la Rice University, au Texas. Ils veulent empêcher une personne mal intentionnée de prendre le contrôle à distance d’une pompe à insuline par exemple, qui pourrait être « hackée » afin d’assassiner un patient diabétique en lui injectant une surdose de produit.
Les implants médicaux doivent être sécurisés contre les hackers.
Les chercheurs pensent avoir résolu les failles de sécurité en comparant deux mesures du rythme cardiaque d’un patient : l’une réalisée en interne, par l’implant lui-même, et l’autre par un capteur externe. Si elles correspondent, la commande à distance de l’implant est autorisée.
En fait, le système garantit que le professionnel de santé a pu toucher votre peau avec le capteur de pouls, ce qui peut être interprété comme une forme d’accord tacite à intervenir sur votre implant.
Le rythme cardiaque peut être utilisé à la manière des empreintes digitales : il est différent pour chacun d’entre nous. Il offre même plus d’intérêt en matière de cryptographie car il change à chaque seconde. Impossible donc de l’enregistrer pour se faire passer pour une personne.
L’électrocardiogramme va-t-il devenir l’arme ultime en matière d’identification ? Serons-nous tous munis dans l’avenir d’un implant cardiaque pour nous identifier à la cantine ? Les « bad guys » vont-ils trouver un moyen de casser cette nouvelle technologie de sécurité ? Vous le saurez si vous restez branchés sur electriclove.info !