NOTE LIMINAIRE: MES PROPOS N'ENGAGENT NI MONSIEUR CARRIER, NI MONSIEUR BEDOURET, NI LE PARTI SOCIALISTE SECTION DE FONTENAY-SOUS-BOIS... MAIS SEULEMENT UN SOCIALISTE CONVAINCU DE SON ENGAGEMENT POLITIQUE, SOCIETAL, HUMANISTE ET ARTISTIQUE. ET IL EN EST MIEUX AINSI TANT CELA M'AUTORISE A LA LIBERTE DE CONSCIENCE QU'IL SIED D'ADOPTER LORSQUE L'ON EST ATTACHE A LA PLURALITE DES EXPRESSIONS TANT QUE CETTE DERNIERE N'EST AUCUNEMENT ENTACHEE DE VALEURS DISCRIMINATOIRES, CONTRAIRES A LA DEMOCRATIE REPUBLICAINE.
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Aux journées parlementaires d’EELV, J.-M. Ayrault a lancé à son arrivée à Angers: « Vous apportez quelque chose à la majorité, au pays. (...) Soyez vous-mêmes ! »
Personne n’est dupe de son agacement quand aux propos de Valls mais dans un soucis d’équilibre il tenu àrappeler sa ligne : c'est-à-dire celle fixée par la circulaire d’août 2012, signée par sept ministres dont Cécile Duflot et Manuel Valls : « la fermeté et l’humanité », fermeté pour l’expulsion des campements illégaux et humanité pour l’accompagnement social des familles. Et « Il n’est absolument pas envisagé » de revenir sur cette circulaire.
Par ailleurs ce n’est pas la première fois que les écologistes s’émeuvent des propos de Manuel Valls, notamment sur les Roms. Cécile Duflot l'avait déjà fait ainsi que son camarade du gouvernement Pascal Canfin et le futur ex-premier d’EELV, Pascal Durand qui déclarait en août dernier : « Face à Manuel Valls, on ne se tait pas. On a dit que les politiques à l’égard des Roms se mettaient dans les chaussons de Sarkozy. On continuera à le dénoncer. Manuel Valls oublie qu’il est ministre de la République »,
Chez mes amis socialistes Arnaud Montebourg et Marisol Touraine étaient intervenus pour nuancer les propos de Manuel Valls. En effet Arnaud Montebourg affirmait que « La théorie selon laquelle tel peuple, telle personne de telle origine ne pourrait jamais au grand jamais s’intégrer » est un « propos excessif » qui « mérite d’être corrigé ». Marisol Turaine quand à elle estimait que « Ceux qui respectent les règles n’ont pas à être mis en cause. Cécile Duflot enfonce un clou plus profondément dans cette fracture qui divise le gouvernement et in fine s’en remet à l’arbitrage du président de la République. Affaire à suivre alors que de son côté Amnistie International et les institutions européennes nous pointent du doigt sur cette gestion de la question ROMS.
D’autre part en début de semaine dans le dossier de presse de Bercy sur le budget 2014 il apparait une différence de traitement dans la présentation entre les taxes et les économies budgétaires. Le document élaboré consent à peine à parler des « prélèvements obligatoires » qui ne progressent que de 3 milliards d’euros, dont deux en provenance de la lutte contre la fraude. Quid du milliard d’impôts et taxes supplémentaires, c’est-à dire de 0,05% du PIB ? Silence fiscal ? Bercy masque la réalité, cette réalité pour les ménages qui supporteront l’an prochain une augmentation de la TVA de 4 milliards, une réduction de l’avantage du quotient familial de 1,03 milliard, la suppression de la niche pour les familles imposables ayant des enfants au lycée (440 millions), un alourdissement des frais de notaires sur la vente des logements (jusqu’à 950 millions), suppression de niche fiscale des retraités ayant élevé au moins trois enfants (1,2 milliards), suppression de l’exonération de la participation des employeurs à une mutuelle (960 millions), taxe carbone (340 millions)…
Bien entendu tout n’est pas à noircir dans cette présentation car de nombreux dispositifs sont mis en place ! De bons dispositifs. Je cite celui de la ré-indexation du barème de l’impôt sur le revenu qui met fin à un régime d’exception. Je veux citer également que les augmentations d’impôt des ménages permet l’exonération massive (-20 milliards) de charges sociales du Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE), grâce auquel les entreprises sont assurées de ne pas subir d’augmentation nette des prélèvements obligatoires. Sur ce point amusons nous, sourions même de ne pas entendre le Medef râler contre les toutes nouvelles taxes ! car il sait qu’une bonne part d’entre elles iront améliorer le compte d’exploitation des entreprises.
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