Un étudiant de Polytechnique a créé un système de transmission de la lumière naturelle grâce à des fibres optiques de 5 cm de diamètre. De quoi sérieusement diminuer la facture d’énergie des bâtiments, qui pourront éviter de recourir à l’éclairage électrique en journée.
Sur le toit, un traceur, sorte de panneau solaire équipé de lentilles optiques, toujours orienté vers l’astre du jour grâce à un pilotage informatique. Il concentre les rayons dans les fibres optiques qui transmettent ensuite la lumière à travers des gaines jusqu’à des luminaires situés dans les bureaux à éclairer. Le tout est muni de filtres UV pour éviter de prendre un coup de soleil en travaillant !
C’est aussi l’ordinateur qui déclenche le système électrique quand l’ensoleillement n’est pas suffisant, d’où le terme d’éclairage hybride choisi par l’entreoreneur, Florent Longa, un ingénieur de 26 ans.
Créée en octobre 2012, leur entreprise, Echy (prononcer EKI pour « EClairage HYbride »), sort de l’incubateur de Paris-Tech à Champs-sur-Marne et prévoit de commercialiser ses produits à partir de 2014, entre 8 000 et 10 000 € pour un espace à illuminer de 100 m2.
Echy installe des capteurs de lumière naturelle pour éclairer les bureaux
Au départ, il s’agissait d’un projet d’étudiant : certaines salles de cours à Polytechnique sont en sous-sol et Florent s’est demandé comment y faire entrer la lumière naturelle. Il a ensuite monté sa société en recruté une équipe en empruntant 100 000 €.
En plus de diminuer la facture, l’éclairage naturel apporte des vertus bienfaisante en reconnectant les personnes aux variations de luminosité naturelles : l’open-space vivra bientôt au rythme des saisons et des nuages, et ces micro-mouvements ont un effet bénéfique avéré sur le moral des troupes.
Remonter à la source :