L’économie positive se préoccupe de l’intérêt à long terme du monde. Elle considère que toutes nos activités doivent être aussi utiles aux prochaines générations.
Au Forum du Havre, cette semaine, on a entendu et vu des initiatives enthousiasmantes : l’Indien Bindeshwar Pathak, avec son ONG Sulabh International, a changé la vie de dizaines de millions d’intouchables, en démontrant aux classes moyennes indiennes que leur intérêt économique est de s’équiper de latrines plutôt que de laisser à ces parias la charge de nettoyer leurs excréments, comme ils le font depuis plus de deux mille ans. Et qui réinvestit tous les profits que son ONG dégage de la vente de ces latrines et des revenus des toilettes publiques dans la formation professionnelle de ces intouchables.
L’Anglais Phil Conway avec Cool2Care a réussi en Grande-Bretagne à créer une firme financièrement viable pour aider les parents d’enfants handicapés.
Le Letton Rainer Nolvak a réussi à mobiliser des dizaines de milliers de personnes dans son pays et plus encore en Lituanie, en Slovénie et ailleurs pour nettoyer en quelques heures toutes les décharges sauvages du pays.
Le Français Saïd Hamouche repère des talents dans les quartiers en difficulté et les place dans les entreprises.
Source : attali.com