Andrès Iniesta tarde pourtant à trouver un accord avec le Barça (Ph/DR)
Actuellement en pleine phase de négociations pour tenter de reconduire le contrat qui le lie au FC Barcelone, Andrès Iniesta est revenu sur son début de saison et sur son désir de terminer sa carrière au Barça, ce jeudi en conférence de presse. L’occasion pour le joueur espagnol d’aborder l’excellent début d’exercice de la formation catalane, laquelle n’a connu que le goût du succès lors de ses six premiers rendez-vous.
Seul l’Atlético Madrid parvient actuellement à suivre le rythme effréné imposé par l’ogre catalan. Fort de six victoires en autant de rencontres depuis le début de la Liga en août dernier, le FC Barcelone paraît plus que jamais lancé à sa propre succession. Et l’arrivée de Tata Martinez à la tête de l’équipe en lieu et place de Tito Vilanova s’est déroulée dans d’excellentes conditions.
"J’ai de très bonnes sensations depuis le début de la saison. Le travail mis en place est très bon et on a une bonne marge de manœuvre, l’équipe doit continuer à progresser, à s’améliorer. On compte déjà beaucoup de victoires, il faut poursuivre ainsi au maximum", a avancé le joueur dans des propos rapportés sur le portail web de Marca.
« Pas de guerre entre le Barça et Iniesta »
Pourtant, déjà relégué sur le banc des remplaçants au coup d’envoi face au Rayo Vallecano ce week-end, le meneur de jeu de la sélection espagnole n’a toujours pas accepté la prolongation de contrat que lui propose le Barça. Une situation qui ne l’effraie pas pour autant. "Ce sont des choses que je ne peux pas contrôler. Toutes les informations ne m’appartiennent pas. Mais mon souhait, mon désir, c’est de terminer ici. Le vœu du club et le mien sont les mêmes. Il n’y rien de particulier et donc pas de guerre entre le Barça et Iniesta", estime le joueur.
Alors que son actuel contrat qui le lie jusqu’en 2015 avec les Blaugrana lui permet de toucher 7 millions d’euros par saison, la presse espagnole indique qu’il aurait refusé une offre portant ses émoluments à 12 millions d’euros. Alors, gourmand le petit espagnol ? Le principal intéressé s’en défend dans les colonnes du quotidien national : "Ce n’est pas une question d’argent, tout devrait être réglé rapidement".