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Car en France, l’année aura été animée en matière de contraception, avec en mars 2013, le déremboursement des pilules de 3è et 4è générations et leur report de prescription en seconde intention, en raison de leur risque d’accident thromboembolique artériel ou veineux. Ou encore avec le retrait puis le retour de Diane 35® Diane® 35, une » pilule » indiquée pour le seul traitement de l’acné, mais fréquemment prescrite à des fins de contraception orale. Enfin, avec la gratuité de la contraception pour les mineures de plus de 15 ans.
Adapter sa contraception à sa vie et à son couple : En bref, c’est près d’une femme sur cinq qui aura changé sa situation contraceptive depuis janvier 2013. 20% déjà des femmes qui auront dû chercher, avec leur médecin, une nouvelle contraception, plus adaptée. De nouvelles recommandations de bonnes pratiques publiées par la Haute Autorité de Santé et destinées aux professionnels de santé prescripteurs permettent, désormais d’adapter les prescriptions de contraceptifs aux besoins des femmes et des couples.
Le grand gagnant, le stérilet ou dispositif intra-utérin (DIU), déjà adopté bien plus largement dans d’autres pays, le plus souvent utilisé comme contraception de long terme, mais aussi un recours reconnu en contraception d’urgence, poursuit sa progression en France, même chez les plus jeunes femmes. Désormais, 4% des femmes de 20‐24 ans l’utilisent et son usage est en hausse de plus de 50% chez les femmes âgées de 20 à 39 ans.
Source: Dossier Ministère de la Santé, HAS : Vers une contraception mieux adaptée