Journée mondiale de la CONTRACEPTION: Pour chacune, la bonne, au bon moment – Ministère de la Santé

Publié le 26 septembre 2013 par Santelog @santelog

«  Vos choix, votre avenir, votre partenaire  » sont les 3 maîtres mots de la Journée mondiale de la contraception 2013, avec en France, le rappel que la contraception qui convient à chaque femme existe, et que les professionnels de santé sont là pour l’adapter à la situation médicale de chaque utilisatrice, à son mode de vie, sa personnalité, sa vie affective et à sa sexualité.

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Car en France, l’année aura été animée en matière de contraception, avec en mars 2013, le déremboursement des pilules de 3è et 4è générations et leur report de prescription en seconde intention, en raison de leur risque d’accident thromboembolique artériel ou veineux. Ou encore avec le retrait puis le retour de Diane 35® Diane® 35, une  » pilule  » indiquée pour le seul traitement de l’acné, mais fréquemment prescrite à des fins de contraception orale. Enfin, avec la gratuité de la contraception pour les mineures de plus de 15 ans.

 

Adapter sa contraception à sa vie et à son couple : En bref, c’est près d’une femme sur cinq qui aura changé sa situation contraceptive depuis janvier 2013. 20% déjà des femmes qui auront dû chercher, avec leur médecin, une nouvelle contraception, plus adaptée. De nouvelles recommandations de bonnes pratiques publiées par la Haute Autorité de Santé et destinées aux professionnels de santé prescripteurs permettent, désormais d’adapter les prescriptions de contraceptifs aux besoins des femmes et des couples.

 

Le grand gagnant, le stérilet ou dispositif intra-utérin (DIU), déjà adopté bien plus largement dans d’autres pays, le plus souvent utilisé comme contraception de long terme, mais aussi un recours reconnu en contraception d’urgence, poursuit sa progression en France, même chez les plus jeunes femmes. Désormais, 4% des femmes de 2024 ans l’utilisent et son usage est en hausse de plus de 50% chez les femmes âgées de 20 à 39 ans.

 

Alors que la problématique française en matière de contraception est très spécifique, avec un taux de couverture contraceptive de niveau élevé (97% chez les femmes ne souhaitant pas de grossesse et ayant des rapports sexuels) et paradoxalement 225.000 interruptions volontaires de grossesse (IVG) dont près de 12.000 chez les mineures, le déremboursement des contraceptifs oraux combinés de 3è et 4è génération n’a pas eu d’impact sur le nombre des IVG. Ainsi, l’évolution des IVG, avec plus de 9 mois de recul confirmer que le nombre d’IVG reste stable avec 17.000 en moyenne par mois. Cependant, le chiffre reste élevé et suggère de lui-même que seule l’efficacité théorique d’un contraceptif n’est pas le seul critère à prendre en compte dans le choix d’une contraception.

Source: Dossier Ministère de la Santé, HAS : Vers une contraception mieux adaptée

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