Revolution // Saison 2. Episode 1. Born in the USA.
Ce que la saison 1 n'avait pas réussi à faire, la saison 2 se doit se le faire. En tout cas, Eric Kripke a prévu que la saison 2 de Revolution allait être bien
meilleure que la première. Si quelques erreurs avaient été gommées dans la seconde partie de la saison, il en restait tout de même un bon paquet. Je savais pertinemment qu'il ne fallait pas
attendre énormément de choses de la part de la saison 2. Je sais également que Supernatural (l'autre série de Eric Kripke) n'a jamais vraiment réussi ses season première. Du
coup, je me demande s'il ne faut pas attendre deux ou trois épisodes avant que la saison se mette réellement en marche. Mais avant cela, je me suis donc laissé tenter par "Born in the
USA", le premier épisode de la saison de la série. Afin d'aider Eric Kripke, de nouvelles têtes se sont invités à la table des scénaristes entre Ben
Edlund (Supernatural) et Rockne O'Bannon (Fascape). Autant dire que les nouveaux scénaristes de la série avaient pour lourde tâche de
rendre la série plus passionnante et ses personnages moins énervants. Le premier problème de cet épisode est de reprendre les choses six mois plus tard.
Je n'ai jamais été un grand fan des ellipses temporels. Un peu comme le pilote de la série qui nous fait un bon dans le temps et ne nous permet pas réellement de comprendre les conséquences que
l'arrêt de l'électricité ont eu sur les populations (hors les quelques flashbacks que l'on a pu nous offrir). Cela ne veut pas pour autant dire que cet épisode était raté dans le sens où malgré
des flashbacks disséminés ici et là, gâchant parfois un peu le plaisir que l'on peut prendre (tout est de ce fait trop confus, on ne sait plus si l'on est dans le passé ou dans le présent),
globalement l'idée de faire un saut dans le temps n'était pas aussi mauvaise que prévu. Il y a des efforts qui sont faits. Les personnages ne sont plus tous à la même place. Monroe est devenu une
star des combats à mains nues, Charlie veut se venger de lui, Aaron s'est trouvée une nouvelle compagne - et il va se faire écorcher vivant avant de renaître on ne sait trop comment à la fin de
l'épisode -, Rachel a retrouvé son père incarné par l'omniprésent Stephen Collins (Private Practice, Devious Maids), etc. Le fait que l'on ne
soit pas six mois plus tôt aide la série à reprendre sur de nouvelles bases.
Note : 5/10. En bref, malgré le fait que cet épisode a ses défauts, je dois avouer que c'est tout de même plus intéressant et curieux que ce que Revolution
offrait au début de la saison 1. Un nouveau départ dans de nouveaux décors moins vert Stabilo.