New York, Unité Spéciale // Saison 15. Episodes 1 et 2. Surrender Benson / Imprisoned Lives.
Je ne sais pas s'il faut vraiment prendre ces deux épisodes comme un double épisode. Disons qu'un seul épisode aurait presque suffit même si "Imprisoned Lives" gère les
conséquences directes de ce qu'il s'est passé dans "Surrender Benson". L'an dernier le cliffangher avait fait pas mal de bruit. La série offrait une porte de sortie à
Mariska Hargitay dans la série alors qu'elle pouvait très bien être tuée. Fort heureusement, l'actrice a signé pour une nouvelle année et ils n'ont ainsi pas eu à tuer le
personnage. Depuis que Christopher Meloni n'est plus dans la série, je trouve qu'elle a su voler la vedette à tout le monde, à voler la série tout simplement. Sans elle,
SVU ne serait plus la même série c'est certain. J'espère sincèrement qu'elle reviendra pour une saison 16 si jamais NBC se décidé à commander une nouvelle
saison. C'est une très bonne série policière et Mariska Hargitay est une excellente actrice.
A la fin du dernier épisode de la saison 14 nous retrouvions William "Burnt Fingertips" Lewis (incarné par Pablo Schreiber) face à Olivia Benson, chez elle. Difficile de savoir
ce qu'il allait se passer même si je me doutais bien qu'elle n'allait pas mourir. On la retrouve donc dans ce nouvel épisode kidnappée par ce même personnage, torturée (obligée de boire de la
vodka, attachée à un lit en fer, etc.). La pauvre, elle aura vraiment vécu des choses terribles mais qu'elle soit à nouveau violer aurait été un peu too-much à mes yeux. Du coup on se contente de
voir le personnage être réduit à une moins que rien, battue comme un chien. C'était difficile de suivre toutes ces scènes de violence d'autant plus que Mariska Hargitay met
vraiment de tout son coeur dans les scènes. Je l'ai trouvé terriblement touchante, surtout le moment où elle achève William Lewis de coups de batte de baseball (sans parvenir à le tuer
malheureusement). Ce premier épisode était donc surtout difficile pour Olivia qui se retrouve dans une situation qu'elle a déjà analysée plusieurs fois dans son métier et elle a déjà vécu la
violence dans d'autres saisons de la série.
Maintenant que Olivia est libre, elle a du mal à être de nouveau elle-même. Elle fait des cauchemars et a des flashs qui lui remémorent ce qu'elle a vécu. Elle n'est donc pas très stable. Si
l'aspect psychiatrique est très rapidement balayé (ce qui est dommage, mais j'espère que l'on suivra sa thérapie encore quelques épisodes dans les prochaines semaines), nous allons surtout la
suivre dans son boulot du quotidien. Ce n'est plus du tout la Olivia compatissante avec les témoins qui tente d'avoir des informations sans les pousser. En effet, maintenant nous sommes face à
une Olivia changée, sans pitié qui n'a clairement pas peur de hausser le ton et je dois avouer que j'adore ça. C'est très bénéfique à la série je dirais et ce même si au fond ce n'est pas à ce
que je m'attendais. Ce second épisode était un peu plus bordélique dans le sens où il faut aussi gérer une intrigue indépendante en parallèle, celle d'un jeune enfant qui ne se souvient de rien
après avoir été abandonné sur Time Square par celui qui prétendait alors être son père.
Note : 8/10 et 6/10. En bref, deux épisodes inégaux. L'affaire indépendante du second épisode ralenti le rythme instauré dans la très bonne première partie. Dommage.