De plus en plus de marques se dotent d’une application mobile. Vu le temps que passe l’utilisateur sur son mobile, les applications sont une réelle opportunité.
Les grandes marques envahissent l’AppStore et le PlayStore d’applications pour répondre aux besoins des utilisateurs.
Lisez d’abord ces chiffres
Jeudi passé, le journal du Net titrait « 102 milliards d’applications téléchargées sur les AppStore en 2013 ». « La vente d’applications mobiles rapportera 26 milliards de dollars fin2013 », selon les prévisions de l’institut Gartner.
Cet institut déclare également que « les applications gratuites représenteront 91% des téléchargements fin 2013 ». Les « In-App Purchase » (vente de contenus supplémentaires à l’intérieur même d’une application) devraient représenter 48% des revenus des plateformes d’ici 2017 (contre 11% en 2012 et 17% prévus en 2013).
Observations Surikate, société française spécialisée dans les services de marketing déclare que :
- 56% des Français n’ont pas d’applications payantes,
- 58% des répondants utilisent au moins 6 applications par jour,
- 55% des utilisateurs d’Android consultent le Google Play Store dans leur lit, principal lieu pour sa consultation !
- Les jeux restent les applications privilégiées des utilisateurs : 71%
- La principale raison de suppression d’une application est la présence de bugs (76%).
Alors pourquoi les marques se passeraient-elles de cette stratégie ?!
Une place à prendre pour les marques
La grande distribution, les marques automobiles et les banques sont des acteurs indéniables dans la création d’applications mobiles. Les applications se doivent d’être utiles, ludiques, créatives pour attirer les utilisateurs.
Mais quels sont les objectifs des marques?
- Apporter de l’information aux lecteurs tout au long de la journée,
- Accroître le trafic sur le site Web principal de la marque,
- Promouvoir des offres, des services et une marque,
- Répondre aux besoins des clients,
- Monétiser un service fournitpar l’application,
- Créer une fidélité, un besoin,
- Être présent chaque jour dans les déplacements de l’utilisateur,
- En retirer des données personnelles …
Quel type d’application mobile proposer ?
Les marques ont le choix entre :
- Une application mobile native propre à chaque système d’exploitation, téléchargeable depuis un store (l’option la plus utilisée),
- Un site Web mobile accessible depuis n’importe quel navigateur Internet,
- Une application hybride, développée comme une application Web, mais disponible via un store.
Comment choisir ? Tout dépend des objectifs, de la cible, du budget… Comptez que le développement d’une application peut aller de 15 000€ à 65 000€. Sans compter le coût des mises à jour.
La publication d’applications natives ou hybrides est soumise à une phase de validation auprès des stores tels qu’ App Store, Google Play, Windows Phone Marketplace… Cette phase de soumission peut durer plusieurs semaines. Un délai qui doit être pensé au préalable dans la stratégie.
Peut-on référencer une application mobile?
Bien entendu, une application mobile se doit être bien optimisée pour maximiser sa visibilité dans les différentes plateformes de téléchargement d’applications, sans oublier sur Google ! Plus de la moitié des recherches d’applications se font via le moteur de recherche Google.
Complétez les rich snippets de l’application en usant de mots clés dans le nom de l’application, de la description et dans le champ keywords. Attirez les bons commentaires et les bonnes notes. Indispensable pour la visibilité et promotion de votre application.
De plus, mettez à jour régulièrement votre application. Gardez un œil sur les réactions des internautes pour identifier les éventuels dysfonctionnements.
Enfin, parlez-en partout sur les réseaux sociaux; par exemple à travers un onglet dédié à l’application.
Vous manquez d’inspiration ?
Connaissez-vous les App Awards ? Les App Awards mettent chaque année en avant des applications utiles, ergonomiques et pratiques pour les utilisateurs.
Et vous? Utilisez-vous les applications mobiles crées par de grandes marques ?
A propos de Mounira Achaichi
Mounira et la E-communication? Le Webmarketing? Vous dites réseaux sociaux? Pour Mounira, c'est devenu une nouvelle passion. Diplômée en Relations publiques, elle étoffe maintenant ses connaissances en étudiant la Communication à l'Université Libre de Bruxelles. En quête d'expérience ou peut-être tout simplement parce que Cupidon a enfin atteint sa cible, Mounira est depuis février rédactrice sur le blog "Ecrire Pour le Web" une fois par semaine.
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