Genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
Année: 2003
durée: 1h45
l'histoire:Adam est bien décidé à déclarer sa flamme à celle dont il est amoureux depuis si longtemps. Le voilà donc embarqué sur la route avec son ami Harley pour retrouver l'élue de son coeur. Mais le voyage ne se passe pas du tout comme prévu : ils sont pourchassés par un mystérieux individu au visage mutilé.
la critique d'Alice In Oliver:
A la base, Monster Man, réalisé par Michael Davis en 2003, est doté des meilleures intentions puisque cette production horrifique a pour but de renouveler un peu le genre. En effet, à l'époque, donc au début des années 2000, le genre horrifique se repose un peu sur ses lauriers.
Hollywood a décidé de "remaker" ses nombreux classiques, pour le meilleur et surtout pour le pire. Avec Monster Man, Michael Davis cherche à se distinguer en mélangeant horreur, comédie et road movie.
Voilà un cocktail plutôt intéressant à condition de tenir les promesses annoncées. En l'état, Monster Man n'est qu'un petit nanar sympathique, qui ravira les amateurs du cinéma bis. Le scénario est assez simpliste. Attention, SPOILERS ! Deux amis, Adam et Harley, traversent le fin fond des Etats-Unis en voiture. Soudain, ils sont poursuivis par un monster truck, conduit par un être hideux au possible.
La chasse révélera bien des surprises à nos deux compères. Sur leur route, ils croiseront le chemin d'une belle jeune femme.
Cette dernière va les aider à combattre la créature terrifiante, qui surgit (presque toujours) de nulle part. Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette bisserie ne fera de mal à personne. Oui, Monster Man est bel et bien un petit film d'horreur des plus inoffensifs.
Premièrement, pendant plus d'une demie heure, il ne se passe rien ou presque. En gros, cette première demie heure se résume à une succession de chamailleries entre Adam et Hartley. Ensuite, les deux personnages principaux ne présentent aucun intérêt.
Il faudra donc se contenter d'un jeune puceau et d'un gros lard barbu et obsédé sexuel. A cela, vient également s'ajouter une belle "donzelle" nymphomane, mais néanmoins sympathique, tout du moins en apparence (je n'en dis pas plus...).
En vérité, la vraie star du film, c'est le monster truck, une sorte de bolide tout terrain qui écrase tout sur son passage. Au niveau des influences, Monster Man fait évidemment penser à Duel, de Steven Spielberg. Hélas, la comparaison s'arrête bien là.
Le design du véhicule meurtrier s'inspire de tanks de la Seconde Guerre Mondiale. Quant à la créature en question, son look fait surtout penser à celle d'un clodo qui aurait été écrasé par un véhicule. Le film fournit le minimum d'explications sur ce monstre des routes désertiques.
Sur ce dernier point, Monster Man n'est pas sans rappeler Une Virée En Enfer et Jeepers Creepers 2. En vérité, Monster Man n'a rien de très original et souffre de nombreuses baisses de rythme. Autre défaut, le film de Michael Davis a tendance à mélanger un peu tous les genres, mais sans jamais réellement trouver son propre souffle.
Si le début du film ressemble à un teenage movie, la suite se transforme en course poursuite effrénée, pour se terminer dans l'antre de la "bête". Dans cette dernière partie, le film sombre du côté de Massacre à la Tronçonneuse et de la torture.
Toutefois, rien de très impressionnant dans l'ensemble. Clairement, l'ambiance se veut "bon enfant" et rigolarde. Au moins, Monster Man a le mérite de ne jamais se prendre au sérieux. Enfin, les acteurs ont l'air de beaucoup s'amuser. C'est déjà pas mal, d'autant plus que leur bonne humeur est plutôt communicative. Voilà pour les grandes lignes de ce nanar, encore une fois volontaire, qui séduira probablement les amateurs du cinéma bis (je sais, je me répète). Les autres pourront passer leur chemin.
Note: 07/20 (et c'est généreux)
Note nanardeuse: 14.5/20