ART : Des néons à l’aliénation…

Publié le 26 septembre 2013 par Etv @etvonweb

Née à Montpellier en 1974, Jeanne Susplugas vit à Paris depuis 2006 après 8 ans passés à Berlin. Les thèmes récurrents qu’interroge son travail sont l’aliénation et l’addiction. Elle utilise des techniques variées : vidéo, photographie, installation, dessin… Engagée mais non militante, la démarche de Jeanne Susplugas s’en prend à toutes les formes et toutes les stratégies d’enfermement tant pour interroger les relations de l’individu avec lui-même qu’avec l’autre. Les médiums qu’elle explore sont autant de vecteurs instruisant les termes d’une esthétique singulière que détermine un être au monde obsessionnel, tour à tour troublé et rassuré, inquiet et serein, solitaire et complice. Son travail a été largement montré dans des lieux tels le KW à Berlin, la Villa Médicis à Rome, le Palazzo delle Papesse à Sienne, le Palais de Tokyo à Paris, le Fresnoy National Studio, le Musée d’Art Moderne de St Étienne, le Musée de Grenoble, ainsi qu’à l’occasion d’évènements tels Dublin-Cotnemporary, la Biennale d’Alexandrie et de Shanghai ou Nuit Blanche à Paris. Ses films ont été présentés lors de festival tels Hors Pistes (Centre Pompidou, Paris), Locarno International Festival, Miami International Festival, Les Instants Vidéos à Marseille ou Les Rencontres Internationales Paris/Berlin/Madrid. Des articles lui ont été consacrés dans des revues et quotidiens tels Art Press, Art in America, New York Times, Le Monde, Le Figaro, Flash Art, L’Ĺ“il, Beaux-Arts Magazine, BT, Corona Boreal‌ E-TV a particulièrement aimé son travail traduit par des installations faites de néons comme celle qui évoque les lendemains qui déchantent : « l’aspirine est le champagne du matin ».