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Complètement défoncay

Publié le 26 septembre 2013 par Elosya @elosyaviavia

Anna Faris

Hier au boulot, nous avons eu une conversation impromptue avec des collègues et des stagiaires sur la cigarette.

Qu’est ce que cela apportait à ceux qui fumaient, pourquoi elles fumaient, est ce qu’elles avaient déjà essayé autre chose etc.

Chacune relatait son expérience avec la clope.

Moi, j’ai expliqué que comme elles avaient pu le constater, je ne suis pas fumeuse et je suis ravie de ne pas l’être car chez moi cela serait sûrement une sacrée addiction. Ma première fois avec une clope c’était en 5ème. Au cours d’une pause entre deux cours, nous étions dans les bois avec des copines et j’avais tiré sur ma première clope.

Verdict ?

Bah bof, j’arrivais pas à bien fumer, je crapotais et dès que j’essayais de me la jouer distinguée à la "Marlène Dietrich", je toussais tellement que j’avais la sensation d’avoir les poumons qui me remontaient dans la gorge (voui, j’exagère un peu, mais j’aime les images fortes tmtc). J’ai réessayé un peu plus tard au lycée, mais ce n’était toujours pas concluant. J’ai aussi fait très vite le lien entre mes rhinites allergiques des lendemains de teuf avec les soirées entre mes potes avec une pièce se transformant en aquarium. Les sorties dans les bars/boîtes/restaus (à l’époque où la clope était encore tolérée dans les lieux publics.) c’était fatal. Avec ma Cop’s Flo, je crois que l’on a été les seules à sabrer le champagne quand la loi Evin a été renforcée.

Mes sinus en sont encore tout émoustillés de cette interdiction.

Et puis il faut dire que je suis une sacrée asthmatique hein, alors ça plus la clope, ça fait pas bon ménage non plus. Du coup, j’ai lâché l’affaire sur la cigarette (j’avais pas vraiment commencé quand j’y pense, en fait). Nous en étions là, quand avec mes collègues, nous avons évoqué la fumette. Une nouvelle fois chacune a évoqué son expérience.

Perso, j’ai mis du temps à m’intéresser au shit, à la beuh. Je me suis dit qu’un jour, j’essaierais pour voir. J’ai expérimenté très peu de fois. La première fois, fut, intensément, mauvaise. Je crois avoir fait un bad trip. Je me souviens m’être sentie très triste, en colère, voire hargneuse. Vraiment pas cool quoi. Il y a eu d’autres tentatives où je me suis sentie bien partie

:-)
. L’une dans cette belle ville qu’est Amsterdam, je me souviens que j’avais la sensation de voir les auras de toutes les personnes croisées, que j’avais tenté de raconter une histoire de Pierre Bellemarre et qu’après avoir tenu mes amis en haleine, je ne me suis plus souvenue de la fin. Et je me souviens aussi avoir beaucoup, BEAUCOUP ri, pour rien. Il y a eu cette fois où j’avais fumé du narguilé aromatisé, ne me rendant pas compte tout de suite qu’il avait aussi de la beuh. M’en apercevant trop tard, alors que je me trouvais devant la télé en train de scotcher devant le Grand Bleu, le coeur rempli de paix et d’amour ah ah. Sur le coup et avec le recul, je trouve ces moments où je planais, marrants. J’ai essayé quelques fois et ça me va. Mais la vérité, c’est que cela ne m’a jamais vraiment transcendé et que la plupart du temps, je ne ressentais rien de spécial. Mais vraiment rien de rien.

Au cours de ma dernière expérience avec la fumette, j’étais avec des amis, rien ne s’est passé. C’est ce jour là où j’ai vraiment senti que c’était pas un truc pour moi. J’ai senti que je voulais absolument avoir une réaction. Qu’est ce que je cherchais dans le fond ? Un lâcher-prise ? Une relaxation ? A faire ressortir des aspects de moi, insoupçonnés ?

Franchement, je ne sais pas. Je n’ai pas accroché voilà tout, je cherchais quelque chose et ce quelque chose je l’ai trouvé ailleurs.


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