Comme je vous le disais lundi 16, je souhaite remercier les gens qui “aiment” et surtout partagent le contenu d’Aujourd’hui, j’ai testé. Beaucoup d’entre eux sont du Mexique, et j’ai donc souhaité leur rendre hommage à travers deux recettes qui évoquent ce pays –dont la gastronomie est, elle aussi, inscrite au patrimoine mondial de l’humanité, d’ailleurs– : la sangrita et des bouchées au maïs, poivron rouge et piment vert.
Mais aujourd’hui, c’est au tour de l’Italie de nous régaler. Car sur Facebook, je reçois beaucoup de soutien de la part de ses habitants. Que préparer pour les remercier ? … En faisant un petit inventaire sur le blog, je vois que j’ai déjà publié plusieurs recettes de pâtes ; une soupe, un sandwich et un crumble (salé) avec certaines de leurs spécialités fromagères ; et pour finir, salade, pizza et bruschetta. Je suis donc allée à la chasse aux idées dans ma bibliothèque, où j’ai pioché un beau livre ramené par soeurette lors d’un séjour en Sicile –la veinarde avait trouvé LE souvenir à me rapporter pour me faire plaisir :
Cet ouvrage est rempli de belles et alléchantes recettes, mais je dois avouer que je suis souvent effrayée par les quantités d’huile proposées… Un frein que je dois m’obliger à lever, parce que je sais que grâce à ces pages, je détiens plein de trésors inexploités. Donc c’est décidé, je le consulterai plus souvent, promis-juré-craché.
Bref. En le parcourant, je me suis arrêtée p. 26-27. Aubergines, olives vertes, céleri, câpres et raisins secs –ne m’en dites pas plus. Aujourd’hui, caponata ce sera. Ça m’a rappelé que Jamie Oliver avait également publié sa version… Son intro et ses lecteurs m’ont confortée dans mon choix. J’ai donc fini par faire un mix entre la sienne et celle du bouquin, tout en considérant les commentaires des internautes, les ingrédients à ma disposition et mon intuition.
Liste des courses pour 2 à 4 personnes :
- 2 aubergines (ici 530 g)
- 6 tomates assez mûres (ici 550 g)
- 2 branches de céleri (175 g pour moi)
- 1 petit oignon rouge (75 g)
- 80 g d’olives vertes dénoyautées*
- 1 cas de vinaigre (mélange de balsamique et cidre pour moi, mais je conseillerais plutôt du vinaigre de vin blanc ou rouge, si vous avez)
- 1 cac de sucre
- 1 cas de câpres*
- 2 cas de raisins secs*
- 2 cas d’amandes* (non salées)
- 1 cas de concentré de tomate
- herbes de Provence et feuilles de basilic frais
- sel, poivre et huile d’olive… évidemment !
* n’hésitez pas à augmenter les doses, parce que c’est super bon :p
1. Commencer par laver, couper en cubes, saler et laisser égoutter (30 minutes environ) les aubergines. Pendant ce temps, laver les autres légumes puis mettre la table, bouquiner ou encore déposer un petit commentaire sympa sur la page d’Aujourd’hui, j’ai testé.
2. Tamponner les aubergines et les cuire, à couvert et à feu moyen, dans 3-4 cas d’huile chaude pendant une dizaine de minutes (mélanger 3 ou 4 fois). Réserver.
3. Couper les tomates en quartiers et réserver. Hacher l’oignon et le céleri, les faire revenir 4-5 minutes dans un petit filet d’huile.
4. Rajouter les tomates et les aubergines, un peu d’huile si nécessaire et cuire à couvert pendant 7 minutes environ.
5. Ajouter tous les autres ingrédients sauf le basilic et laisser mijoter (toujours à couvert) 15-20 minutes. Rectifier l’assaisonnement si nécessaire et parsemer de feuilles de basilic ciselées avant de servir.
Ce fut pour moi une révélation. Une espèce de ratatouille à valeur ajoutée –ce n’est pas que la nôtre soit moins bonne, c’est juste qu’elle ne bénéficie plus, pour beaucoup d’entre nous, de ce facteur nouveauté. Et le côté sucré-salé ne pouvait que m’enchanter.
Vous pouvez donc déguster cette caponata light :
- froide, tiède ou chaude ;
- en entrée, en accompagnement de viande/poisson, en sandwich ou en plat unique (éventuellement avec du blé, des pâtes, du riz ou du quinoa, de la polenta ou, pourquoi pas, des pois chiches) ;
- à la maison, au parc ou au bureau ;
- au brunch, à midi ou en soirée…
Vous l’aurez compris, c’est un must dans votre carnet de recettes ou sur l’un de vos boards Pinterest…
Je savoure la dernière bouchée, je sauce l’assiette pour ne pas en louper une miette et, repue et satisfaite, je n’ai plus qu’une phrase en tête : Grazie mille, Italia!