Nos produits de beauté sont-t-ils nocifs ??

Publié le 25 septembre 2013 par Chasseurbuzz @Chasseur2Buzz

C’est une question que l’on ne se pose pas souvent, il s’agit de nos produits d’hygiène et on ne peut pas s’en passer. On entend souvent parler de shampoing sans paraben, des couleurs sans ammoniaques… les cosmétiques commencent à faire des efforts…

Parait-t-il que ses produits peuvent être néfastes pour notre santé?

Une étude menée par Noteo et portée sur plus de 15 000 de produits d’hygiène et de soin a révélé qu’une bonne partie de ces produits sont des perturbateurs endocriniens.

Du dentifrice au shampoing, nos produits d’hygiène et de beauté peuvent être nocifs pour notre organisme

En faibles doses, ces perturbateurs ont des effets néfastes sur notre organisme à long terme. D’origine naturelle ou chimique, ces perturbateurs endocriniens sont susceptibles de créer un déséquilibre dans notre système hormonal.

Les parabènes présents dans nos médicaments mais aussi dans nos produits d’hygiène et de beauté, les perfluorocarbones, les phtalates et les bisphénols dans les conditionnements alimentaires, les papiers et même dans les produits bio, les retardateurs de flamme dans nos canapés ou encore les pesticides dans nos jardins, tous ces produits auront des effets néfastes sur notre santé voire graves parfois. On parle d’allergies, d’obésité mais aussi d’infertilité!!

Le vernis à ongles et les fonds de teint, les produits de beauté les plus néfastes

ette enquête, portant sur 15.000 produits de beauté-hygiène à usage quotidien et menée par l’Institut Noteo et le Réseau environnement santé (RES), a révélé que 4 produits sur 10 contiennent au moins un perturbateur endocrinien.

  • Vernis à ongles : 74 % contiennent au moins un perturbateur ;
  • Fonds de teint : 71 % ;
  • Les fards pour les yeux : 51 % ;
  • Les démaquillants : 43 % ;
  • Les rouges à lèvres : 40 % ;
  • Les crèmes pour le visage : 38 % ;
  • Les déodorants : 36 % ;
  • Les dentifrices : 30 % ;
  • Les shampoings : 24 % ;

Quant aux produits bio, seuls 1,3 % en contiennent.

Une étude qui tombe au bon moment, en pleine consultation des Ministères de la Santé et du Développement durable, pour une stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens.

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