On ne donne jamais trop - On donne, c'est tout.
On ne prends jamais un peu - Même ce tout petit bout que tu casses et que tu emportes ne me reviendra jamais.
Quant à ce que l'on partage - ici et maintenant à l'endroit de la rencontre, ça imbibe la matière, ça la transforme, la mutile tendrement. Peut-être est-ce à cela que l'on reconnaît l'amour : à sa maladie.
Peinture Georges Braque