Qui n’a pas déjà entendu cette petite phrase ?
Et comme à chaque question ou affirmation qui se termine par un "moi à ta place, on peut bien justement rétorquer un : "mais tu n’es pas à ma place" !!
C’est bien là le propre d’un complexe : la personne qui en souffre transforme un tout petit rien en un énorme problème qui lui gâche l’existence…
Si j’écris ces mots ce soir c’est en réponse à certaines réactions, toutes surprises de découvrir à quoi je ressemble. Alors pas de souci, je n’ai rien pris de travers, tout va bien et je vous remercie même pour tous vos gentils messages.
On ne peut pas se mettre à la place d’une personne complexée (n’importe qui, pas forcément moi), même en faisant preuve d’empathie on arrive à comprendre plus ou moins qu’elle ne se sente pas bien pour tel ou tel motif, mais son complexe ne s’explique pas uniquement par des éléments physiques visibles, il y a aussi tout une histoire, tout un vécu personnel qui nous échappe (et des motifs qui restent aussi bien souvent inconscients pour la personne complexée)…
Quand à moi, c’est assez amusant quand j’y pense :
- j’étais horriblement complexée et mal dans ma peau à 47 kg, persuadée d’être une horrible grosse chose toute molle,
- ensuite à 54 kg je me trouvais juste un peu trop ronde et je rêvais de redescendre à 51 kg pour être "à nouveau bien"
- et aujourd’hui à 61 kg je me sens enfin pas trop mal dans ma peau et j’ai zéro envie de me mettre au régime !
C’est juste le doc qui m’a vexée comme un pou quand il a commenté ma réelle prise de poids – 7 kg en moins de 1 an- à sa décharge, j’ai une énorme (vraiment hénaurme) faculté à m’enlaidir et à me boubouliser sous des montagnes de fringues quand j’ai froid et que je suis fatiguée…
Pour résumer, je dirais que je ne me sens plus complexée par mon corps aujourd’hui, que j’ai encore du taf question assurance et féminité (on en reparlera plus tard), que je n’ai aucune mais aucune intention de me mettre au régime, que non non je suis loin d’être parfaite mais que ce n’est nullement un problème !