Le Haricot et moi, on se plaît bien chez Papi et Mamie. Chacun pour des raisons différentes, cela va de soi.
Commençons par celles du bébé prodigue : Papi et Mamie sont montés sur pile ou ressort, c'est selon. Ils sont toujours partant pour une balade dans les bras, ils ne cessent de raconter des tas d'histoires, c'est un vrai challenge de les épuiser. En plus, ils chantent de nouvelles chansons (plus conventionnelles), et ils ont de drôles d'idées comme faire du vélo virtuel les fesses à l'air. Areuh areuh quoi !
De mon côté je souffle un peu. Je prends ma douche tranquille tous les jours, je n'ai pas de tâches de femme d'intérieur à assumer, la bouffe est bonne, et surtout j'ai une mamie bien décidée à en profiter qui endort le petit et le berce dès que je fatigue. Oui, parce que Haricot s'endort moins bien, même s'il a repris la sieste en journée. Rendez-vous compte ! Babar n'est plus suffisant à le faire roupiller. Oui, ça devient un peu compliqué. Entre les rots et les flatulences qui coincent, il faut le presser de tous les côtés pour chasser l'air avant de le coucher. Sans ça, même s'il somnole, il ne peut pas s'endormir définitivement. Alors un peu d'aide en journée, ce n'est pas de refus.
Mais bon. Deux soirs d'affilée que Mamie me le prend pour me l'endormir, et hier soir, petit pincement au coeur parce que d'habitude, c'est moi l'arme fatale qui endort le bébé ououineur. Petite jalousie maternelle... Alors, vous allez me trouver infecte, mais hier soir, quand Haricot s'est réveillé deux minutes après que sa mamie ait quitté la pièce, j'ai eu un petit remugle de joie ! Il voulait Babar ! Je l'avais bien reconnu son appel tonitruant ! Plus fort que Tarzan mon Haricot !
Mais Mamie, ce n'est pas le genre à abandonner comme ça ! Elle l'a sorti du lit, bien décidée à le bercer à nouveau... Erreur fatale, il a tout de suite attaqué son sein ! Vaincue, épuisée, elle me l'a amené. Et c'est moi qui l'ai mis au lit à l'issue d'un câlin-tété.
^_^
ps : l'oreille de Haricot va mieux.