Née en 1983, Sam Lewthwaite a grandi en Irlande du Nord. Née de l'union d'un père soldat et d'une mère qui allait le divorcer quand la petite Sam n'avait que 11 ans.
L'effet sur la fillette, selon ses proches, sera dévastateur et irrémédiablement dommageable. Elle trouve alors refuge chez des voisins musulmans, chez qui, elle trouve un esprit de famille plus solide. À 17 ans, elle est officiellement convertie à l'Islam et étudiera en religion et politique à la School of Oriental & African Studies à Russell Square à Londres. Elle y fera la rencontre de Germaine Lindsay, un confrère islamiste.
Elle a 19 ans quand elle marie Lindsay qui lui, en a alors 17, sous les peudonymes islamiques Asmantara (pour elle) et Jamal (pour lui).
Lethwaite devient mère d'un fils de Lindsay peu de temps après.
En juillet 2005, Germaine Lindsay se fait exploser dans le métro de Londres tuant 82 innocents voyageant sur la ligne de Piccadilly. Samantha est alors enceinte de leur second enfant. Lewthwaite est aussitôt questionnée par les autorités et nie toute implication, les condamnant publiquement même. Elle obtient tout de suite la protection de la police afin qu'elle ne subissent pas de représailles.
Les autorités, près de son mode de vie, notent qu'elle n'est peut-être pas aussi innocente qu'elle ne le laisse entendre. Toutefois, après un temps, il n'y a rien de malsain à déclarer autour de celle que l'on appele maintenant la veuve blanche et on relâche la sécurité autour de sa personne.
Lewthwaite rencontre Habib Ghani et s'en éprend au point de lui faire un enfant qui naîtra en août 2009. Comme Ghani était un complice du défunt Lindsay, les autorités remettent alors la loupe sur Samantha.
Elle déménage au Nord de l'Angleterre afin d'y élever ses trois enfants et elle se cache en Tanzanie et en Somalie.
En Février 2012, la police du Kenya fait un raid dans une maison abritant des terroristes au pays et y trouve un faux passeport sud-africain munie de sa photo. Lewthwaite a toutefois fui le pays pour trouver refuge en Tanzanie depuis plus d'un an déjà.
Quand une attaque à la grenade fait des dégâts dans un bar de Mombasa lors d'un match de l'Euro entre l'Angleterre et l'Itaie en 2012, elle est considérée parmi les suspects.
L'attaque ignoble revendiquée par Al-Shabaab, un groupe islamiste somalien issu de la fraction la plus dure de l'Union des Tribunaux Islamiques, qui milite pour l'instauration de la charia, dans un centre commercial de Nairobi de la semaine dernière qui a fait plus de 65 morts a pris fin avant-hier.
On a d'abord spéculé que le corps abbatu de Samantha Lewthwaite se trouvait parmi les cadavres du groupe de terroristes. Toutefois le mouvement Al-Shabaab a affirmé par la suite qu'aucune femme n'avait pris part à cet attaque.
Rien n'est parfaitement clair encore dans cette sale histoire.
Tout comme il faudra un jour m'expliquer le côté sain de ce type d'islam.
Parce que, un peu comme les aveugles qui ont pris le centre commercial en otage au Kenya,
Je n'y vois rien.