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Petite balade en haut de la Petite Ceinture – Rue Pouchet – Rue Leibniz (Paris 17)
Publié le 24 septembre 2013 par Carnetauxpetiteschoses @O_petiteschoses
Parce que le retour à l’agence est difficile et que la pause déjeuner n’est pas prétexte à sortir du rythme, ni à sortir tout court, voici quelques idées de courtes balades autour de Clichy Pouchet.
Le départ de cette balade de moins d’une heure, se fait dans la rue Pouchet, à la hauteur de l’arrêt que marque le Bus 66. Descendez un peu la rue vers Paris, et vous parviendrez au Passage Pouchet. Ancien quartier ouvrier auquel on doit ces petites rues pavées, qui nous emmènent, un instant loin de la ville.
L’impasse Deligny
L’impasse Deligny surgit perpendiculairement au Passage Pouchet ci-dessus. Voie privée qui doit son nom à son propriétaire. C’est un lieu en marge de la ville, du nord du 1ème et de Clichy, un tout petit bout de campagne verdoyante. A l’heure de midi, des effluves alléchantes s’échappent des fenêtres ouvertes, les habitants s’affairent : on entend du piano, le bruit de l’arrosage, et soudain, nous avons une escorte féline…
S’il est difficile de partir de l’impasse, l’exploration de la portion nord de la petite ceinture attend. Il s’agit dans cette balade d’une petite section, le long de la rue Navier, qui se poursuit ensuite dans la rue Belliard. C’est un chemin fermé et interdit. Cependant, elle est sous nos pas, visible spectaculairement quand elle n’est pas enfouie.
Jardin de la rue du Colonel Manhes
En sortant de l’impasse Deligny, nous apercevons les rails de la Petite Ceinture, en bordure d’un square, qui s’avère en fait assez mal famé. Hormis les rails que l’on imagine continuer, et la végétation fleurie, et fruitée, la fréquentation n’est pas des meilleures. En remontant, pour rejoindre la rue Navier, on esquisse un petit détour en prenant sur la droite vers le Square des Epinettes, et plus haut la Villa des Epinettes.
Square des Epinettes
Il ne s’agit pas d’un passage obligé, c’est juste un lieu plus propice pour déjeuner d’un sandwich ou toute autre restauration à emporter. Et pour moi l’occasion de me rappeler de bons souvenirs…
Passage Daunay et la rue Belliard
En remontant par l’Avenue de Saint-Ouen, il est possible d’hasarder un regard dans le Passage Daunay. Il ne s’agit pas d’un lieu particulièrement remarquable, mais il offre une respiration à l’avenue saturée. Prenez ensuite à droite, dans la rue Navier, puis longez la rue Belliard. Vous apercevez l’ancienne Gare de la Petite Ceinture, aujourd’hui à l’abandon. De l’autre côté de la rue, un immeuble recouvert de mozaïque et de scènes figuratives.
La Villa Vauvenargues
Tournez à gauche dans la rue Vauvenargues, passez au dessus de la Petite Ceinture, pour vous retrouver devant un restaurant japonais. Vous faites face à la Villa Vauvenargues. Une voie privée, une nouvelle fois, écrin préservé, qui fait oublier où l’on se trouve. Chez les gens, une collection de bonzaïs, des oies qui gardent les barreaux, ou des habitants élégants.
L’ancienne gare dans la rue Navier et la Rue de Saint-Ouen
Ici il est possible d’examiner de plus près cette portion de la Petite Ceinture. Des quais creusés jalonnés de poteaux solides. Les graffs sont ici des hommages, des messages de mémoire qui ne sont pas recouverts. Les murs en sont recouverts. Fantômatique et inquiétant (même sous le soleil) cet endroit fait froid dans le dos.
Le passage Charles Albert
En continuant dans la rue Leibniz, nous trouvons un peu plus loin sur la gauche le passage Charles Albert. Des maisons charmantes, une végétation exotique, une architecture parfois alambiquée. Ici aussi j’ai une escorte, encore plus douce et attentionnée
La station de métro Porte de Saint-Ouen (ligne 13) n’est ensuite pas très loin, juste un peu plus haut dans l’avenue de Saint-Ouen.
Cette balade pourra se prolonger par la suite le long de la rue Leibniz, pour rejoindre l’adorable portion de la rue du Ruisseau, dont je ferai état dans un très prochain article…
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