Harlem Désir a commencé son discours en saluant le courage et la détermination de la majorité et du gouvernement, «le courage de la vérité (…), le courage de la réforme».
Alors que la reprise arrive, le Premier secrétaire a évoqué la mission qui incombe désormais à la gauche : « la gauche est porteuse d’une attente, d’une espérance plus vaste. Et c’est ce message d’espérance que nous devons être capables de porter face à une droite en pleine dérive et à une extrême droite en recomposition ! » La droite est en train de se faire engloutir par le Front national. Le Premier Secrétaire du PS a condamné avec véhémence la recomposition du paysage politique, qui passe par un rapprochement entre l’UMP et le FN.
D’où la bataille politique et culturelle engagée par le Parti socialiste : « nous devons former un bloc de gauche qui mène pied à pied la bataille culturelle et idéologique, valeurs contre valeurs, projet contre projet. » Et d’appeler à se réunir autour des valeurs de la République. La France a plus que jamais besoin de se ressouder autour de nos valeurs, celles de la solidarité, de l’égalité, de la laïcité, du travail.
«Nous devons être le parti de l’espérance» Le Premier secrétaire a insisté sur l’ambition qui doit désormais être celle du Parti socialiste et de la gauche : « nous devons reprendre le récit du rêve français« . Outre être fier de ce qui a été accompli ces seize derniers mois, Harlem Désir a appelé à ce que «la gauche ose être la gauche».
Et d’ajouter : « ne laissons personne dire que nous ne menons pas une politique de gauche. Ceux qui disent cela ne disent pas la vérité. Surtout, ils prennent le risque de diviser la gauche« .
Le PS «pleinement mobilisé» pour les prochaines élections. Élections municipales, européennes, sénatoriales : voilà les prochaines échéances électorales auxquelles le Parti socialiste devra se préparer. Le Premier secrétaire a rappelé les messages qui devront être transmis aux citoyens, notamment pour les élections européennes. Il faut assumer notre foi européenne, ne pas y aller à reculons en s’excusant d’aimer l’Europe, car rêver d’une autre Europe, c’est aussi le prolongement du rêve français !