Oh blog oh blog ! Voilà deux mois que le blog de Come in my World est sur la map monde et je n’ai encore rien publié ! J’y consens, je suis bien entouré et ce dernier vit d’une belle vibration. Et cette histoire n’est pas si facile que cela…
Nous ne sommes pas ici pour être froid et carré tel un site corporate, nous sommes ici pour partager notre passion à construire avec vous le nouveau monde des rencontres amoureuses où la séduction prend sa source dans la discussion de vive voix avec son interlocuteur. Mais voilà, qu’est-ce qu’il va bien conter le chef ?! Que vais-je vous proposer d’authentique à partager ?! Et qui soit en phase avec le mouvement amoureux de cette époque.
Amour, Amour ! Et bien partons d’un « contre-cœur » afin d’aboutir à l’ouvert sur l’Amour, … parlons de la peine d’amour ! Ben oui, car lorsqu’on est célibataire, il y a de fortes chances qu’on arrive d’une ancienne histoire d’amour et bref d’une peine d’Amour !
Voici ma proposition, je vais vous parler d’une grande peine d’amour que j’ai eu il y a 10 ans… je vais vous la présenter sous la forme « d’un roman », avec un début, un milieu et une fin… L’histoire est un peu longue, je vais donc vous la saucissonner en plusieurs posts et lire vos commentaires au fil de l’eau…
Ouvrons donc cette belle boîte de pandore !
Hum hum, … un titre, … hum, … bon, …
Amour en peine - 1ère partie
Bien avant d’écouter le silence d’autrui, il faut reconnaître le sien. Plus tard, je sais que vous nommerez cet écho : l’amour de soi.
De notre ancienne demeure à Montréal, rue de l’Ollioules, je m’étais réfugié par une marche maladroite au cimetière du Mont-Royal. J’avais cherché un endroit pour me sentir en résonance avec mon monde intérieur. En moi grondait une peine immense, une perte plus grande que la somme des plus belles beautés. Maintenant affalé devant ces milliers de tombes, j’étais comme oublié par le temps ; délaissé.
Aujourd’hui je comprends que la douleur la plus abyssale est indolore. Elle crée le néant dans le corps, elle fait chanter l’hymne à la mort grâce à la puissance d’un milliard de trompettes sans qu’il n’y ait trace de vent, sans sensation de respiration. Ma joie s’endormit d’un long réveil et le silence naquit. J’étais lobotomisé.
Bien que j’eusse suivi mon cœur qui me disait d’en finir avec les liens de cette tendre relation, je vis combien de fois j’avais tout fait pour ne point rencontrer le néant de cette séparation qui me traquait depuis quelques mois.
Tournant mon regard vers le lac au pied du mont, je vis en son milieu comme un reflet de miroir piqué et vieilli. Cette mauvaise lueur offrait à ma conscience un regard à la fois indifférent, sans pitié et cruellement sincère. J’étais de nouveau seul et l’Univers tout en haut de moi ne pouvait que me donner des lumières d’étoiles.
Il me revint à la mémoire, qu’au matin de ce jour, mon premier amour de ma vie m’avait quitté. Une jeune femme avait décidé que je n’étais pas l’homme de sa vie. Certes j’avais posé le cadre de cette envolée, mais elle n’y montra aucune résistance. A croire qu’elle rêvait depuis longtemps de s’évaporer vers un ailleurs.
A suivre…