Hostages // Saison 1. Episode 1. Pilot.
La première saison de Hostages doit durer en tout et pour tout 15 épisodes. Il va donc falloir faire en sorte de remplir ces 15 épisodes avec quelque chose, on ne pouvait donc
décemment pas tout de suite tuer le Président et donc laisser la vie sauve aux personnages. Ce que j'ai cependant du mal à voir c'est où Hostages veut réellement en venir. Il y a
de bons petits mystères assez efficaces et tous les personnages ont des secrets. Hostages réussi à rassembler cependant tous les codes du film de home invasion afin de créer un
sentiment de peur panique et ainsi donner au téléspectateur l'impression qu'il ne pourra pas sortir de ce pétrin. Car comme le dit si bien Duncan "We thought of
everything". Et si d'un coup, comme une envie de pisser, le Président choisissait de se faire opérer par son chirurgien attiré ? Ils seraient bien dans le caca Duncan et cie, et les
Sanders par la même occasion. Tout est plus ou moins prévisible dans ce premier épisode de Hostages mais l'on se laisse rapidement porter par le suspense et la tension qu'il impose. Je ne m'y
attendais pas du tout.
Ellen Sanders, une chirurgienne brillante qui exerce dans un hôpital de Washington D.C., est chargée d'opérer le Président des Etats-Unis. Mais ce qui aurait dû être un honneur se transforme
en un enfer : elle se retrouve au coeur d'une conspiration politique. Son mari et ses trois enfants sont pris en otage et les ravisseurs menacent de les exécuter si elle ne suit pas leurs
instructions. Commence alors une course contre la montre pour les sauver...

Et puis une fois que les méchants investissent la maison (ils n'ont même pas eu envie de profiter du petit dîner préparé par maman Sanders, les saligauds ça avait l'air bon et je ne me serais pas fait prier), tout devient alors beaucoup plus intéressant et passionnant. Les enfants sont souvent générateurs de têtes à claques dans les séries mais pour le moment, même si les problèmes d'ados des deux personnages ne sont pas parfaits (l'un doit de l'argent à un dealeur et l'autre est enceinte de son petit ami qui ne veut visiblement pas d'une relation stable avec elle), au fond ils participent à créer ce sentiment d'oppression qu'il y a tout au long. Mon seul regret c'est Toni Collette (United States of Tara). J'aime beaucoup cette actrice mais je ne sais pas, j'ai l'impression que ce rôle n'est pas fait pour elle. Reste à voir comment elle va s'accommoder à la chose dans les prochains épisodes mais j'ai presque peur.
Note : 7/10. En bref, Hostages délivre un premier épisode efficace et même fun si l'on prend certaines choses au second degré. Et puis bon sang, Dylan McDermott me surprendra toujours.