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Exposition Sex Sells à la galerie LUMAS Paris – Saint-Germain

Publié le 24 septembre 2013 par Pixfan @pixfan
Expositions Brian Bowen Smith

Publié le 24 septembre 2013 | par pixfan

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La galerie LUMAS Paris – Saint-Germain présente l’exposition « Sex Sells » du 27 septembre au 27 octobre 2013. Des lèvres entre-ouvertes de manière sensuelle, des poses érotiques en dessous sexy et beaucoup de peau nue: les photographes de mode savent très bien comment mettre en lumière leurs modèles pour attirer tous les regards.

La galerie LUMAS Paris – Saint Germain lève le voile sur des clichés séduisants des pointures de la photographie comme Michel Comte, Marino Parisotto et Ralph Ueltzhoeffer. Des photos de mode troublantes et des mises en scènes esthétiques de corps de femmes graciles évoluent dans une zone de tension entre mise à nu et allusion. Les clichés intimes de l’exposition jouent avec le voyeurisme du spectateur et mêlent une beauté sobre à un érotisme séducteur.

Le New Yorkais Brian Bowen Smith est l’enfant terrible des photographes de célébrités. Sa manière de faire pour le moins non conventionnelle lui permet même de photographier tout à fait naturellement les stars de cinéma comme Carolyn Murphy ou Eva Mendès. L’artiste a photographié cette dernière de manière désinvolte et à la fois accessible. Le choix du set dans la chambre d’hôtel ne pouvait pas, pour l’actrice, être mieux choisi.

Brian Bowen Smith
Brian Bowen Smith – Eva Mendes
© Brian Bowen Smith, www.lumas.fr

Michel Comte photographie les plus belles femmes du monde et les artistes les plus célèbres pour des magazines de renom tels que Vogue, Vanity Faire, Interview ou GQ. Michel Comte est connu pour ses séries de photographies de mode haute couture et pourtant son regard pénètre les apparences. Avec ses photographies glamour, il dévoile des facettes jusqu’ici inconnues des mannequins. Le photographe réussit des tirages d’une grande intimité à l’authenticité touchante.

Dans les créations esthétiques du photographe de mode colombien Efren Isaza, les allusions sont multiples. C’est tout un éventail de styles qui est évoqué, détourné et conjugué en de nouvelles compositions. Pour Isaza, il est moins question de mode que d’image. Il joue avec les contrastes autour de la magie et l’émotion que ses travaux transportent – parfois de manière obscure, parfois de manière joyeuse, parfois encore de manière surréelle mais toujours de manière séduisante.

Le photographe de mode Andreas Kock est lui aussi connu pour ses séries inhabituelles de mode mises en scènes et dans lesquelles il recourt à des modèles cinématographiques et de l’histoire de l’art. « Little Miss Newton » est le titre de sa série de photographies. On ne peut rendre hommage plus flagrant et en même temps plus respectueux aux références de l’inventeur du nu artistique. Les corps, poses et regards des mannequins soulignent ce moment de tension tout à fait newtonien de nudité charnelle par la beauté idéalisée à son plus haut point.

Les photographies classiques en noir et blanc de Marino Parisotto sont des séductions de la plus haute pureté. Les femmes se lancent de manière lascive dans des poses et attirent le spectateur grâce à la parfaite harmonie des longueurs de jambes et des battements de cils intentionnels. Le Canadien met en scène ses portraits de femmes de façon onirique, en permanence à la limite entre l’innocence et la lascivité.

Dans les photographies de mode sensuelles de Kai Stuht, de multiples oppositions se font face de manière parfaitement équilibrée. D’un côté, l’artiste enchante de part la richesse baroque et l’élégance sirupeuse, de l’autre côté, il contrecarre toute trace de solennité pathétique par le charme du délabrement. Le concept visuel auquel a pris part le directeur de création Miles Cockfield est une coulisse parfaite à une nouvelle mise en scène riche en allusions aux modèles mythiques et caractéristiques de l’histoire de l’art.

Les portraits textuels de Ralph Ueltzhoeffer fusionnent l’écriture et l’iconographie en une unité inséparable. L’artiste tire ses informations textuelles et iconographiques d’internet. Ainsi, les stars du milieu de la pop et de la mode portent sur le visage ce que Wikipédia – devenu la plus importante source de savoir de part le monde – a recueilli sur ces personnes de la vie publique. Dans le cas d’Angelina Jolie, cela est simple, facile à retenir et donne son nom à l’exposition: Sex Sells.

Sex sells
© Ralph Ueltzhoeffer, www.lumas.fr

Informations pratiques
LUMAS Galerie d‘éditions Paris – Saint-Germain
40, Rue de Seine
75006 Paris
Tél.: +33 (0) 143 29 10 29

Ouvert du lundi au dimanche de 10h00 à 19h00

Lien : www.lumas.fr


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