A Paris la capitale, la candidate UMP souffre tant qu'elle en dérape. Elle s'est lâché contre les Roms qui "harcèlent les Parisiens", en accompagnant Rachida Dati quelque part dans l'un des quartiers les plus chics de la capitale.
Quelques jours après, effroi et consternation. Anne Hidalgo, la rivale PS, avait un temps raison d'attaquer les "réseaux" mafieux qui empoisonnent de leurs trafics la cité dont elle brigue la mairie. Puis, dans la même séquence sur RMC, devant l'efficace Jean-Jacques Bourdin, la voici qui lâche:
"Paris ne peut pas être un campement géant".Mon dieu...
Que fallait-il retenir d'une pareille bêtise ?
En une phrase, Anne Hidalgo validait donc les craintes de l'électorat le plus âgé, le plus craintif de cette capitale.
Formidable.
Elle n'a d'ailleurs aucune chance de gagner sur ce terrain-là, celui qui est labouré par une extrême fascisante.
Anne Hidalgo.
A Paris, donc.
La candidate socialiste a publié, lundi, son "brouillon de campagne". Cette interview radiotélévisée, ce lundi 24 septembre, en faisait-elle partie ?
Mardi, c'est au tour de l'Opinion, ce journal neo-libéral, de publier sa "carte des camps Roms en France". France Inter, radio de service public, consacrait sa matinale au même sujet. Et voici l'emballement...