Alice Ferney discerne le style des écrivains d’avant et après Anna Gavalda. Je rangerais « La grâce des brigands » dans la seconde catégorie mais tout comme j’ai plaisir à lire A. Gavalda, j’ai adoré cette nouveauté littéraire.
Ce livre, écrit dans une langue légère, désinvolte, surprenante à toutes les pages, c’est un paquet de fraises Tagada que l’on ouvre et que l’on termine en une fois, goulûment.
L’histoire a un arrière-goût de déjà lu mais on se laisse vite emporter dans le tourbillon : Dans les années 70, Maria Cristina, 16 ans, quitte la ville de son enfance, dans le grand Nord. « Elle laisse derrière elle un père taciturne, une mère bigote et une sœur jalouse, pour s’installer à Santa Monica (Los Angeles) ». Rencontres insolites (une colocataire hippie, un écrivain en vogue et son chauffeur, un homme intrigant) qui l’aideront à tracer une vie de femme libre pendant une décennie jusqu’au jour où elle reçoit un coup de fil de sa mère qui lui demande de rentrer sur le champ. Il y a urgence. Pourquoi ? Et c’est là que le roman prend un autre virage, à 100 à l’heure.
Prenez le volant et accrochez votre ceinture car le dernier chapitre l’impose !
mjo