L’idée du livre est assez amusante : imaginons que l’homosexualité devienne réellement contagieuse, sous la forme d’un virus inventé et disséminé de façon ciblée dans la population ?
Alors autant le dire, ce « roman fable pamphlet » fait du bien à lire, du moins au début. Il offre une certaine sensation de « vengeance douce » après des mois d’homophobie débridée visible de partout. Mais ça se gatte sur la fin, et du coup, rend bien plat le propos qui a quand même de beaux passages humoristiques.
Car le livre tourne à la mièvrerie sur la fin, faisant même dans une sorte de pathos un brin dérangeant. Et que dire de la notion d’apolitisme porté par le livre, quand on parle de question au fond éminemment politique (comme l’acceptation de l’autre) ? De la négation des différences de pensées et de vision du monde ? D’une sorte de définition au travers de la sexualité, et pas avec la sexualité qui émane de la fin du bouquin ? Au fond une réponse bien trop nuancée et maladroite face à la haine déversée (doit ont rappeler que l'expression "péril rose" vient au départ des identitaires et des intégristes ?).
Bref, vous l’aurez compris, c’est avec un avis plus que mitigé que je sors de ce livre. J’opte pour l’idée que la fin vient d’une maladresse, ou d’une surconsommation de happy end version Disney.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble