Les dernières réflexions sur la semaine # 3

Publié le 24 septembre 2013 par Sixverges
Tel que prévu les Broncos s’amusent au MNF tandis que les dernières réflexions explorent le meilleur et le pire de la dernière semaine.
Raiders 21 Broncos 37
Raiders - Broncos. L’intérêt de ce match ne réside pas dans l’identité du gagnant, mais plutôt de prédire à quel moment John Fox enverra ses réservistes sur le terrain. Le club à battre est Seattle qui a sorti Russell Wilson avec 4 minutes à jouer au 3e quart!
Le début de match fait tout pour conforter cette théorie. Terrelle Pryor et son attaque vont rapidement s’asseoir et Peyton traverse le terrain les 2 yeux fermés. Eric Decker est le premier à pouvoir gonfler ses stats. 7-0
L’attaque du Silver & Black est incapable d’obtenir un premier jeu, mais j’avais oublié que le Denver est généralement brouillon au premier quart. Une chance d’ailleurs, imaginez ce que seraient leurs stats sinon!! Toujours est-il que les seuls points des Broncos sur les 2 séquences suivantes proviennent du pied de Matt Prater qui rend facile une longue frappe de 53 verges.
Exploiter la prohibition semble payant pour les alcools canadiens. Après Sleeman, voilà que le whisky Canadian Club exploite cet angle dans ses pubs. L'attrait de l’alcool illégal, je me sens comme si j’avais 16 ans!!!
Denver commence la 2e période avec une belle longue séquence qui mélange bien le jeu au sol et les passes. La défensive des Raiders est dépassée par les événements et c’est Wes Welker qui capte la passe décisive. 17-0.
Sursaut d’orgueil d’Oakland lorsque Denarius Moore s’échappe sur 73 verges pendant que les joueurs défensifs du Denver se plaquent entre eux. Comme Gruden le dit : « I tell you what, I love this player »… Euh non attendez, mauvaise cassette, ce n’est pas ça.  Ça sonne plutôt comme «  si la défensive des Raiders peut contenir Peyton sur la prochaine série, nous aurons un match ».
L’espoir est de très courte durée. Dès le premier snap de la série suivante, Manning rejoint Decker qui franchit 61 verges avant d’être rejoint. Le TE Julius Thomas complète le travail dans la zone payante. Les Rocheuses ajouteront un placement avant la mi-temps et dominent 27-7 à la pause.

Comme pause de la mi-temps, je vous propose du grand journalisme d’enquête. Hier soir dans son résumé du SNF,  l’ami Nick T. nous a présenté la créature terrifiante que vous voyez ci-haut nommée le Raiders Rusher. Parce que j’aime bien aller fouiller dans les méandres de la bêtise humaine, j’ai fait des recherches sur la bibitte. D’abord, il faut souligner qu’elle n’est pas sans nous rappeler le p’tit bonhomme pas d’cou de Bruno Blanchet. De plus, avant de trop vous moquer des fans des Raiders, sachez que chaque formation de la NFL possède une mascotte de ce genre, développée dans le cadre d’une émission pour enfant.  Il y en a d’ailleurs de très laides! Cependant, aucune autre équipe du circuit Goodell n’a eu la mauvaise idée de rendre cette patente-là vivante jusqu’ici.  N’empêche qu’on a hâte de voir le Raiders Rusher faire un tour dans le Black Hole avec les maniaques vêtus de spikes et de chainsaw!!!
De retour à l’action, les Broncos portent l’écart à 23 points avec un placement, mais les Raiders sortent le livre de jeux exotique pour revenir de l’arrière alors que Darren McFadden joue les quarts-arrière. La stratégie fonctionne alors qu’il rejoint son FB Marcel Reese sur 16 verges. McFadden a donc maintenant plus de verges comme passeur que comme coureur!
Peyton Manning est encore dans le match au début du 4e quart. Ceux qui avaient parié qu’il serait retiré plus rapidement que Russell Wilson ont donc perdu. Sur une note presque anecdotique, il complète une autre longue poussée, cette fois en laissant le soin au RB Ronnie Hillman d’inscrire le majeur. 37-14.
Il y a un an aujourd’hui, la folie des arbitres de remplacement atteignait son paroxysme avec l’inoubliable Fail Mary, le touché accordé aux Seahawks pour voler le match contre les Packers. ESPN a retracé l’arbitre responsable du fiasco qui nous dit qu’il referait exactement la même chose. Misère! Je me plaindrai des hommes zébrés dans les dernières réflexions, mais quand on y repense, ils sont quand même les meilleurs de leur profession.
Oakland y va d’un dernier effort pour revenir dans l’affrontement, mais la poussée s’éteint à la ligne de 1 du Denver. Ils inscriront bien un majeur supplémentaire avant la fin, mais les 2 clubs s'affrontant ce soir n'était tout simplement pas du même calibre. 

Les dernières réflexions :
Les Saints, les arbitres et une nouvelle chronique sur les héros et le zéros de la semaine meublent les réflexions.
The Saints are coming!! : Je vous casse constamment les oreilles avec l’importance à mes yeux d’avoir une équipe balancée pour aspirer aux grands honneurs. Pour cette raison, je ne me suis pas trop attardé sur les Saints dans la morte saison. Oui Sean Payton revenait, oui Drew Brees est exceptionnel, mais les fleurdelisés avaient battu des records de médiocrité défensive en 2012. C’est complètement différent cette année. Dès l’ouverture de la saison, l’unité a créé la surprise en contenant les Falcons et elle a poursuivi sur cette lancée depuis.  Dimanche dernier, mené par Cameron Jordan, le front défensif a pulvérisé la ligne offensive de l’Arizona. Le premier choix de la formation, le safey Kenny Vaccaro a réussi sa première interception, mais c’est l’ensemble de son œuvre qui impressionne le personnel d’entraîneurs. La recrue est en avance sur les prévisions les plus optimistes et avec l’aide du nouveau venu Keenan Lewis, il a stabilisé la tertiaire. Finalement, il faut rendre hommage au coordonnateur défensif Rob Ryan. L’homme est gueulard et franchement déplaisant, mais pour l’instant, il livre la marchandise. Si la défensive maintien son efficacité et que Drew Brees est égal à lui-même, les Saints figureront parmi les joueurs avec lesquels il faudra compter dans la NFC.
Come on ref! : J’étais enchanté de voir Miguel Bujold de la Presse relever la pénalité fantôme de rudesse contre le QB appelée contre les Bengals en début de 3e quart dans son article d’aujourd’hui. D’ailleurs, quelle coïncidence (!!), ma télécommande avait choisie ce moment exact dimanche pour effectuer un spectaculaire vol plané dans le salon!! Je ne comprends pas quelle mouche l’a piquée!! Pour des raisons lui appartenant, la pitonneuse fut moins démonstrative lorsque 2 pénalités bidons furent signalées contre les Packers subséquemment, mais elle aurait eu des motifs de protester. Qu’on se comprenne bien. Je suis en faveur des règlements limitant les coups à la tête. Le football n’a pas le choix et je suis bien plus fier de me dire fan de la NFL que de la LNH dans ce département.  Sauf qu’en punissant de 15 verges les fautifs, cette infraction change souvent le cours des matchs.  C’est peut être un mal nécessaire pour faire passer le message de la ligue, mais il faut souhaiter que les arbitres apprennent à faire preuve de diligence. Car donner 15 verges et un premier jeu à l’adversaire pour un plaqué parfaitement légal n’est pas de nature à redorer la crédibilité des zébrés.
Mon autre crotte sur le cœur envers les chandails rayés concerne la pénalité de conduite anti-sportive, le « taunting ». Jonathan Joseph des Texans fut récipiendaire d’un de ces appels contre Baltimore. Évidemment, je n’étais pas là et J-Jo a peut être dit quelque chose d’inacceptable. Sauf que sur les reprises, il semblait plus célébrer avec son coéquipier que narguer son opposant sur le sol. La sévérité de la NFL à ce chapitre était annoncée et fait partie de la folie généralisée des « Why so serious » qui abhorrent toute forme de célébration, ce qui est parfaitement stupide. Le droit d’être content après un gros jeu ou un TD et de le démontrer autrement qu’avec une prière au p’tit Jésus existe encore, ou du moins, il le devrait. De plus, il s’agit de cas où le joueur puni n’obtiendra jamais le bénéfice du doute, ni de ses entraîneurs, ni des médias. Ce faisant les arbitres devraient être moins zélés dans l’application de ce règlement et, pour reprendre un terme à la mode au Québec ces jours-ci, se contenter de punir les célébrations ostentatoires!! Présentement, c’est du n’importe quoi aux allures de « Power trip ».
Les prix de la semaine : Chaque semaine dans les dernières réflexions, nous identifierons des joueurs, unités ou équipes qui se sont démarqués dans chaque de ces 3 catégories : le héros de la semaine, le zéro de la semaine et le mulligan de la semaine. Allons-y donc sans plus tarder :
Héros de la semaine : Les Browns, particulièrement Brian Hoyer, Jordan Cameron et Josh Gordon méritent des félicitations, mais il faut absolument parler des Dolphins.  Lorsqu’ils ont vaincus les Browns à la semaine # 1, personne n’en a fait de cas. La victoire contre les Colts la semaine dernière a fait écarquiller quelques yeux, mais tout le monde s’attendait à les voir mordre la poussière contre un vrai adversaire comme les Falcons. Eh bien non, les Dauphins ont maintenu la pression sur les Patriots grâce à un triomphe dramatique en fin de match. La défensive impressionne, tout comme le QB Ryan Tannehill. Ce dernier passe souvent inaperçu dans l'incroyable cuvée de QB de 2012, mais l’amélioration de son jeu est marquée. Il faudra prendre les Fins au sérieux.
Zéro de la semaine : Pac Man Jones de nouveau arrêté  mérite une mention personnelle, mais je me tournerai plutôt vers les défensives de la NFC Est, à l’exception des Cowboys. Les Redskins ont accordé plus de verges que n’importe qui dans l’histoire de la NFL sur une séquence de 3 parties, les Eagles sont incapables de sortir du terrain et passent le ¾ des matchs sur le gridiron tandis que le pass rush des Giants est aussi insignifiant que le commission d’enquête sur le printemps érable. Sans surprise, ces 3 formations montrent un dossier cumulé de 1-8 et le plus épeurant est qu’aucun signe d’amélioration n’est en vue dans aucun de ces endroits.
Mulligan de la semaine : On va donner une petite chance à EJ Manuel et aux Bills, perdants à New York ce week-end. Manuel fut ordinaire à son premier match sur la route, mais il continue de montrer des bons flashs et la défensive des Jets méritent le respect. De plus, les Bills sont compétitifs malgré une liste des blessés plus longue que la liste de goons sans talent dans l’alignement des Maple Leafs! Les Bills perdront plus souvent qu’ils ne gagneront cette saison, mais ils semblent au moins savoir où ils s’en vont.
Mine de rien, la prochaine fois que vous lirez cette chronique, le quart de la saison sera écoulé!