Comme l’Oracle d’Omaha, Watsa a un penchant vers la finance et les assurances. Le conglomérat Fairfax affectionne le modèle décentralisé avec des équipes de gestion autonome appliquant des stratégies ciblées à leurs marchés. Les entités d’Assurances et de réassurance de Fairfax sont réparties à travers les États-Unis, le Brésil, le Royaume-Uni, la Pologne, le Koweït, les Émirats Arabes Unis, l’Inde, la Chine, la Thaïlande, l’Indonésie…
La capitalisation boursière totale de Fairfax est de 9 milliards soit à peu près le double de celle de BlackBerry. Les ratios de FFH ne sont pas très abordables. Son cours-bénéfice est de 34, et son dividende est assez ordinaire à 2,38%. À la fermeture des marchés lundi, le titre s’échangeait à 420,45$. En dix ans, l’action a gagné près de 200$ soit 90%.
Adepte de la philosophie de gestion de portefeuille «valeur» et même contrariant, Prem Watsa a décelé quelque chose dans BlackBerry que le marché n’a vraisemblablement pas repéré. Le 23 septembre 2013 sera certainement une date clef dans l’histoire de Fairfax. La journée où la plus belle opportunité et le plus grand risque de son histoire se sont matérialisés.
Les fonds communs Trimark Croissance du Revenu, Fidelity Revenu Mensuel et Grandes Capitalisations et RBC Canadien de dividendes et Manuvie Revenu mensuel élevé sont parmi les plus grands détenteurs des actions de FFH.