J'ai eu l'occasion de saluer parfois, ici et ailleurs, ONLIT Books, maison d'édition numérique belge qui a réédité Quadrichromie mais qui, heureusement pour elle, n'a pas fait, de ce petit livre écrit il y a une trentaine d'années, son seul argument.Je vous renvoie donc - il est possible qu'il manque quelques notes où j'aurais oublié le tag - à un entretien publié le 25 décembre 2011 avec Benoit Dupont (Littérature sur toile: 3. ONLIT), à une présentation, le 5 septembre 2012, des classiques belges numériques chez ONLIT, et à son complément, le lendemain, sous forme de quelques précisions en entretien. Ainsi, évidemment, qu'au site de l'éditeur pour le catalogue (et la revue).Pour être complet, j'ajoute que la Bibliothèque malgache, comme éditeur, avait quelques projets en commun avec ONLIT Books. C'est d'ailleurs en raison de cette proximité que j'ai appris, il y a un peu plus de deux semaines, que la publication d'un ouvrage prévu en coédition (en même temps que quatre autres, tous d'André Baillon) était, au moins, postposée alors qu'il devait être mis en vente la semaine dernière. Voire pire...L'affaire est complexe et il faudra bien faire un jour toute la lumière sur ce qui se trame sous les problèmes actuels - montrer le motif dans le tapis, aurait dit Henry James. Pour le dire vite, l'aide apportée par la Fédération Wallonie-Bruxelles, nécessaire à une entreprise d'édition actuellement fragile - le livre numérique et sa viabilité, vous savez... - a été supprimée, ce qui remet en cause l'avenir d'ONLIT Books.L'alerte est désormais publique, grâce à Olivier Van Vaerenbergh (ça va, toi?) qui publie aujourd'hui L'E-dition belge bafouille sur le site du Vif-L'Express. Suite à cet article, l'éditeur a lui-même fait l'état des lieux. Il n'est pas folichon: ONLIT c'est fini? Cela valait bien d'embrayer à mon tour...