Premiers pas avec le nouveau Nexus 7

Publié le 18 septembre 2013 par Leblogdelise

Hello ! Ne vous attendez pas ici à un test pointu. L’exercice m’ennuie. Je me contente de rapporter ci-dessous une suite d’impressions, quelques petites embrouilles aussi.

J’ai reçu le nouveau Nexus 7 (septembre 2013) il y a un peu plus d’une semaine. J’ai déjà tâté de la tablette, mais c’est ma première tablette à moi. Bien que je sois un Mac user, puisque j’utilise au quotidien un MacBook, j’ai choisi la tablette Nexus 7, équipée d’un OS Android 4.3, parce que je trouve l’iPad trop fermé. Je savais que j’allais ainsi au devant de quelques problèmes de synchronisation avec le MacBook, mais tant pis ! J’ai eu envie de tenter ce binôme un peu baroque.


Le Nexus 7 est une belle petite machine – (200 x 114 x 8,65mm), plus étroite que l’iPad -, fine, légère (290 g), dotée d’un écran superbe (1920 x 1200 px). Il n’y a aucun mode d’emploi dans la boîte, mais on se débrouille tout de suite, ou presque.

Où sont les boutons ? A première vue, il n’y en a pas. Noirs sur noir, très plats, ils sont bien cachés sur la tranche oblique de la machine, i. e. un peu sur l’arrière, à droite. Du coup, j’hésite quand la machine est en veille : quid de la droite sur cette chose toute lisse et toute noire ? Où, le bouton Power ?


Et quand la machine est sortie de sa veille, je trouve encore une certaine incommodité aux boutons situés sur une tranche rétro-penchée.

Outre le bouton Power, sur le côté droit du Nexus 7, il y a un peu plus bas le bouton Volume. Pour réaliser une capture d’écran, il faut exercer un appui long simultanément sur le bouton Power et sur le bas du bouton Volume.
Je tiens donc la tablette dans ma main gauche ouverte ; je tâte de la main droite la tranche rétro-penchée afin de repérer l’emplacement des deux boutons – que je ne vois pas – ; je positionne mon index et mon majeur, toujours à l’aveugle ; j’appuie ; je relâche quand j’obtiens le son-signal. On dirait une scène de Jacques Tati dans Mon Oncle.

Je m’applique, pour les besoins de cet article, à optimiser la manoeuvre. Il faut viser juste dans l’appui sur le bouton Volume. Je m’emmêle encore un peu entre capture d’écran et réglage du volume.

Sinon, quand on allume le Nexus 7 pour la première fois et qu’on dispose d’un compte Google; i. e. d’une adresse GMail – Google sait déjà tout de toi ! -, on s’installe dans la machine comme dans une paire de pantoufles. Il suffit d’associer la tablette à la ***box, d’opiner ensuite à toutes les questions posées par le Sphinx, et Internet, messagerie, notifications, etc., ça roule.


Encore un détail. La tablette, par défaut, passe en veille au bout de deux minutes d’inactivité. On va se servir un verre d’eau, et on retrouve l’écran verrouillé. Quoi faire ? Non, il ne faut s’entêter sur le cadenas qu’on voit sur l’écran, mais, comme toujours sous Android, Sésame, ouvre toi ! opérer un glissé de doigt de la gauche vers la droite à partir du cadenas.

Quid maintenant de la synchronisation avec mon MacBook ? Initialement, lorsqu’on connecte le Nexus 7 en USB au MacBook ou à toute autre machine Mac OS, il ne se passe rien. Je le savais. J’ai donc installé sur mon MacBook et parallèlement sur mon Nexus The Missing Sync for Android, de l’éditeur Mark/Space, – 29,95 €, quand même…

Je m’applique à régler un à un tous les problèmes de synchronisation. Le programme, qui est très lourd et qui ralentit mon MacBook, me semble (du genre daube) de conception byzantine, d’où compliqué à utiliser, bref pas fun du tout. Mais il sert quand même.


Ci-dessus : vue de Missing Sync côté Nexus.

La synchronisation s’opère en USB ou en WiFi, à partir du Device (la tablette) ou à partir du Desktop (l’ordinateur), comme on veut ; il faut, la première fois, régler les paramètres de synchronisation et opérer la synchronisation à partir du Desktop ; il vaut mieux par ailleurs recourir à l’USB pour la synchronisation des médias (photos, musique).

J’ai mis du temps à comprendre pourquoi, dans le cas du WiFi, le programme refusait l’association avec ma tablette : il faut lui donner à manger le numéro d’association qu’il fournit quelque part, plus bas, dans la partie de la fenêtre qu’on ne peut pas voir sans scroller, et que moi, en tout cas je ne voyais pas ce jour-là (j’ai sur mon MacBook un écran 13 pouces ; et je suis un peu distraite, ou bête, ou les deux).


Après avoir sélectionné sous Missing Sync l’option « Desktop overwrites Device », j’ai galéré pendant plusieurs jours pour obtenir la synchronisation de l’Agenda du Nexus 7 avec le Calendrier du MacBook. On sait que la synchronisation des calendriers entre deux machines équipées de deux OS différents constitue le plus souvent une bête à chagrin. Le processus de synchronisation semblait s’exécuter ici sans encombre, mais le log de Missing Sync m’informait chaque fois du problème suivant :

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J’ai d’abord testé sous Missing Sync diverses modifications du paramétrage du « Calendar plugin ». En vain. Le problème signalé ci-dessus demeurait inchangé.


J’ai tenté ensuite de modifier sur le MacBook les « Préférences » de Calendrier. J’ai créé en outre, dans Préférences/Comptes, un compte Google (1). En vain. Le problème bis repetita demeurait inchangé.

C’est finalement sous iCloud que je suis arrivée à résoudre online une partie du problème. Conformément au log fourni par Missing Sync – Duplicate calendar names found: (« Rappels[.....@me.co@p09-caldav.icloud.com]« ). The device does not support duplicates. Please select different calendars to sync or rename them in iCal – j’ai renommé le calendrier « Rappels » en « Alertes ».


Suite à quoi, la synchronisation du Calendrier a semblé vouloir s’opérer sans encombre. Puis elle a buté sur l’événement 57 of 155 – un événement du calendrier Anniversaires -, et elle s’est mise à mouliner dans le vide. Après avoir interrompu le processus, je suis allée voir dans Calendrier, sur le MacBook, ce qui pouvait bloquer dans la fonction Anniversaires. Damned ! Il y avait, je ne sais pas comment dire, non pas des doublons, mais des multiplions de presque tous les anniversaires ! Je synchronise les calendriers de mes diverses machines – MacBook, PC, Palm, Pocket PC, iPod Touch, iPhone, etc., et maintenant Nexus 7, depuis l’année 2000. Les occasions de doublonner ont crû ainsi de façon exponentielle. Il était temps de remettre de l’ordre dans ce jardin fou !


J’ai tout revu, sévèrement purgé ; j’y ai passé plusieurs heures. Moyennant quoi, ecco ! entre le Calendrier du MacBook et l’Agenda du Nexus 7, j’ai obtenu enfin une synchronisation complète.

Reste que Missing Sync ne synchronise pas les calendriers, de type Moon, Rise, Jours Fériés, etc., souscrits sur le Calendrier du MacBook par abonnement. Ou alors je n’ai pas su faire. Auquel cas, je ne désespère pas. Je verrai bien.

Indépendamment de la petite crise que je décris ci-dessus, je suis très contente de mon nouveau Nexus, et je commence à m’en servir beaucoup. Je lui ai ajouté quelques programmes ou widgets qui me sont apparus nécessaires, ou utiles.

Il faut un gestionnaire de fichiers pour envoyer les captures d’écran vers une application de stockage de fichiers (Dropbox, Google Drive, etc., ), ou vers un compte de messagerie.

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J’ai choisi d’utiliser Solid Explorer. J’accède à mes screenshots sous Solid Explorer, dans le répertoire « Pictures/Screenshots ». Là, je sélectionne les fichiers concernés, j’exerce un appui long sur le titre des fichiers, je choisis l’application vers laquelle je souhaite envoyer ces fichiers, je valide, et je peux, après envoi, récupérer ainsi mes screenshots.

J’ai cherché ensuite une app météo. Je n’ai pas testé l’app Météo France, déconseillée par tous ceux qui l’ont essayée. J’ai testé ces jours derniers La chaîne météo, Météo 5 jours, et Yahoo! Météo.

  • Météo 5 jours connaît Mirepoix (Ariège), chef-lieu de canton, ma petite ville à moi. Mais il fournit des infos peu fiables, grand soleil par exemple hier matin, alors que dehors il pleuvait
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  • La chaîne météo ne connaît pas Mirepoix, mais seulement Pamiers (Ariège), sous-préfecture, à 24 km de Mirepoix. Les données sont plus réalistes. Je n’aime pas en revanche l’écran d’accueil encombré, ni la faute d’orthographe à « Levé » et « Couché » du soleil (sic).
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  • Yahoo! Météo géolocalise ma position sans problème, d’où affiche la météo de Mirepoix (Ariège). Outre qu’elle fournit des données météo assez fiables, ainsi que les données astronomiques de base – heure du Lever et du Coucher du soleil, phases de la lune -, l’app bénéficie d’un beau design d’interface, plus moderne et plus agréable que celui des apps concurrentes. Je l’ai adoptée. L’app est assortie d’un widget qu’on peut lire directement sur l’écran d’accueil de la tablette.
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Le package Android comprend une application Play Livres, qui permet de lire les ouvrages, gratuits ou payants, disponibles sur Google Livres. Je m’en sers pour les ouvrages enregistrés dans mon compte My Books sur Play Livres.

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Mais j’ai installé aussi Mantano Reader Premium, qui offre plus d’options d’affichage, et qui bénéficie d’un accès direct à Ebooks libres et gratuits et autres sites partenaires.


J’ai installé encore une app Batterie, assortie d’un widget, qui m’indique en pourcentage sur l’écran d’accueil la charge de la batterie.

Comme je n’aimais pas les Recommandations (i. e. l’Historique) affichées sur la page d’accueil de la tablette suite à la consultation du Play Store ou du Play Livres, et assorties des miniatures correspondantes – envahissantes ! -, j’ai supprimé le tout de la manière suivante :

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  • Dans Paramètres/Applications, désactivation des Notifications des apps Play Store et Play Livres.
  • Sur l’écran d’accueil de la tablette, appui long sur chacune des Recommandations existantes, jusqu’à ce que la mention « Supprimer » s’affiche en rouge en haut de l’écran ; puis, clic sur la mention « Supprimer ». Une bonne portion de l’écran s’en trouve libérée. C’est plus zen.
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Pour les usages bureautiques, je m’en tiens actuellement sur la tablette aux outils fournis online sur Google Drive. Ces outils sont bien suffisants pour moi, dans le cadre d’une utilisation nomade. Ils permettent de créer des documents texte, éventuellement assortis de commentaires, et des fichiers xls simples. Je reviens au MacBook en cas de besoins plus complexes.

Les fichiers créés sur la tablette peuvent être ouverts aussi dans le navigateur, et rendus disponibles hors connexion.

Je vais m’occuper d’ici peu de créer un fond d’écran plus personnel, et peut-être de jailbreaker ma tablette. Je n’ai jamais su résister à l’appel des sirènes. A suivre donc.


Site
  1. Pour plus de détails sur la marche à suivre, cf. https://support.google.com/calendar/answer/99358?hl=fr [↩]