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Chronique de Rush

Par Lemediateaseur @Lemediateaseur

rush-affiche

Avec Rush, en salle ce mercredi 25 septembre, Ron Howard aura su choisir le titre de son film avec perspicacité.

Rush, c’est avant tout une course aux émotions, une pure injection d’adrénaline doublée d’un cocktail magique insufflant motivation et rage de vaincre.

Basé sur le duel titanesque de F1 entre Niki Lauda et James Hunt dans les années 70’, le scénario laissait peu de place au suspens. Pourtant, difficile de ne pas se cramponner aux sièges quand les pneus crissent ou de serrer les dents devant le courage de ces trompe-la-mort. Les puristes se rassurent rapidement, peu d’éléments sont scénarisés, le film collant parfaitement à la réalité.

Une rectitude factuelle poussée jusqu’aux acteurs qui ressemblent comme deux gouttes d’eau aux véritables pilotes. Chris Hemsworth troque son marteau divin pour le cockpit de James Junt, et Daniel Brühl porte le casque du diable rouge. La dualité entre les deux coureurs est pleinement assumée et Ron Howard se joue avec brio du parti pris des spectateurs.

Entre les protagonistes, les cœurs ne balancent pas tant ils sont à la fois le contraire et l’identique. On se réjouit aussi bien de la victoire de l’un que l’on maudit les mauvaises trajectoires de l’autre.

Pas besoin d’être accro aux sports mécaniques pour se laisser happer par l’univers du film. Car si le synopsis peut laisser penser qu’il ne s’agit là que d’un biopic sur deux fous du volant, on assiste avant tout à l’autopsie du cerveau humain et la découverte des ressources inépuisables que ce dernier puisse trouver pour franchir les obstacles.

Une œuvre cinématographique qui mériterait amplement une place en pole position du box office dès sa sortie.


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