La mise en place de l’histoire avec une voix off et des textes punchy et drôle est bien bidonnante. Un trentenaire pense être parvenu à mettre sa vie sur des rails : job dans les assurances, mobilier, appart’,… Quels projets pour le reste de sa vie, il s’ennuie. Pour trouver un frisson, il part tous les soirs écumer des cercles thérapiques : les cancéreux des testicules,… A l’issue de ce prologue, le héro rencontre un être étrange aux idées révolutionnaires. Fasciné par l’urluberlu, ils se mettent des bourre pifs en toute amitié. Ils parviennent même à fédérer derrière cette pratique festive et amicale de la mornifle sanglante tout un tas de gars en attente d’adrénaline dans leurs vies ennuyeuses. Mais que lient réellement ces deux hommes ?D’un sujet de court métrage assez astucieux, David Fincher, qui nous avait habitué à plus ambitieux, nous emmène dans 2h15 de délire et de bastons. On retrouve du Lynch, du Schumacher, du Gillian ; mais dans une sorte de sous produit proche d’un débilisme primaire. Des accents révolutionnaires de Gillian ; d’une vision futuriste violente à la Kubrick ; d’un imbroglio psycho à la Lynch et des tours de passe-passe de lui-même ne naît qu’une soupe sans saveur. S’il voulait faire le « Orange Mécanique » d’une génération, il est passé à côté. Il se veut peut être anarchiste. A trop chercher on ne trouve pas de raisons à ce défoulement de violence totalement gratuite et sans intérêt. Un film antipathique et qui sonne aussi creux que le gouffre de Padirac. Le pro des twists, David Fincher, tente un coup d’esbroufe final qui retombe comme un flan. Et pourquoi ? Car il s’agit seulement d’une histoire de schizophrénie ; inintéressante, même si on ne l’avait pas vu venir. Inintéressante, car on s’en fout en fait.A part quelques répliques bien lancées par la voix off dans la première demi heure, pas grand-chose à retenir. Un film d’ado pour ado en besoin de montées de testostérone.A éviter.Sorti en 1999
Fight club
Publié le 23 septembre 2013 par DukefleedLa mise en place de l’histoire avec une voix off et des textes punchy et drôle est bien bidonnante. Un trentenaire pense être parvenu à mettre sa vie sur des rails : job dans les assurances, mobilier, appart’,… Quels projets pour le reste de sa vie, il s’ennuie. Pour trouver un frisson, il part tous les soirs écumer des cercles thérapiques : les cancéreux des testicules,… A l’issue de ce prologue, le héro rencontre un être étrange aux idées révolutionnaires. Fasciné par l’urluberlu, ils se mettent des bourre pifs en toute amitié. Ils parviennent même à fédérer derrière cette pratique festive et amicale de la mornifle sanglante tout un tas de gars en attente d’adrénaline dans leurs vies ennuyeuses. Mais que lient réellement ces deux hommes ?D’un sujet de court métrage assez astucieux, David Fincher, qui nous avait habitué à plus ambitieux, nous emmène dans 2h15 de délire et de bastons. On retrouve du Lynch, du Schumacher, du Gillian ; mais dans une sorte de sous produit proche d’un débilisme primaire. Des accents révolutionnaires de Gillian ; d’une vision futuriste violente à la Kubrick ; d’un imbroglio psycho à la Lynch et des tours de passe-passe de lui-même ne naît qu’une soupe sans saveur. S’il voulait faire le « Orange Mécanique » d’une génération, il est passé à côté. Il se veut peut être anarchiste. A trop chercher on ne trouve pas de raisons à ce défoulement de violence totalement gratuite et sans intérêt. Un film antipathique et qui sonne aussi creux que le gouffre de Padirac. Le pro des twists, David Fincher, tente un coup d’esbroufe final qui retombe comme un flan. Et pourquoi ? Car il s’agit seulement d’une histoire de schizophrénie ; inintéressante, même si on ne l’avait pas vu venir. Inintéressante, car on s’en fout en fait.A part quelques répliques bien lancées par la voix off dans la première demi heure, pas grand-chose à retenir. Un film d’ado pour ado en besoin de montées de testostérone.A éviter.Sorti en 1999