Cet été, j'ai découvert la Bretagne pour la première fois. Trépignant telle une gamine impatiente (j'en rêvais depuis si longtemps), j'ai foulé les terres bretonnes comme si je me retrouvais en Papouasie Nouvelle-Guinée, avec une curiosité insatiable et une grande envie de me frotter aux autochtones (oui, je suis une touriste bon public). Et comme je m'y attendais, j'ai été charmée par tout : la moindre petite chapelle, un minuscule bout de plage, un lopin de terre, une vache laitière, tout était prétexte pour faire le plein de beauté, de soleil et de contemplation. Car oui, mes vacances furent contemplatives, il m'est rarement arrivé de me poser autant devant des paysages pour m'en repaitre et me refaire une santé. Je suis rentrée à Lyon requinquée et d’attaque pour la rentrée.
Pour ce premier billet, je t'emmène dans le Finistère, plus précisément de Concarneau à Pont-Aven. Nous avons commencé notre balade par une visite de la Ville Close à Concarneau. Je conseille plus tôt une visite le matin, nous l'avons fait en fin d'après-midi et il y avait trop de monde, en tout cas à mon goût.
Nous avons quitté Concarneau en direction de Pont-Aven, mais nous avons emprunté la route de la Côte, à partir de Trévignon. Une magnifique balade sur la corniche nous a amenés jusqu'à Port Manech et sa petite plage que je n'ai pas photographiée pour je ne sais quelle raison. Peut-être parce que les paysages étaient tellement magnifiques que j'en ai oublié mon APN, ce qui n'est pas plus mal.
Nous avons ensuite rejoint Pont-Aven en longeant la magnifique ria. Arrivés en début de soirée, il nous fallait absolument nourrir nos enfants, l'heure tournait, nous avons donc opté pour le restaurant le Moulin du Grand Poulguin. Nous avons pu profiter de la magnifique terrasse, mais je déconseille fortement ce restaurant qui n'est rien d'autre qu'un piège à touristes.
Cerise sur le gâteau, après avoir arpenté les magnifiques ruelles de Pont-Aven et longé son mignon petit port, nous sommes tombés sur une fest-noz. Le rosé tiède du restaurant avait quand même réussi à me ragaillardir et je me suis jetée dans la chaine à corps perdu, enchainant gavottes, passepieds et autres hanter-dro comme si j'étais du cru... Blague à part, j'ai vraiment été séduite par cette tradition inter-générationnelle qui n'existe pas ailleurs, cette envie de danser tous ensemble, jeunes et vieux, avec joie mais aussi beaucoup de respect. Chapeau, les Bretons.
A venir : petite promenade dans le Golfe du Morbihan!