Dans une classe de collège, on étudie Les Misérables, et on disserte à haute voix sur le cas de Fantine. A-t-elle abandonné sa fille Cosette ? Les élèves sont unanimes et pensent que rien ne peut absoudre cet acte, avoir laissé un enfant innocent entre les mains des cruels Tenardier. Le prof de français est déconcerté et s'attendait plutôt à ce qu'émerge l'idée du sacrifice, ou de la preuve d'amour... celle qu'Abdou finit par presque crier en se levant brusquement, avant de s'enfuir de la salle de classe, puis de l'école.
Sonia qui vit seule avec son père depuis le décès de sa mère est intriguée et attirée par ce grand garçon taciturne qui ne reviendra dans le sein du collège qu'après plusieurs jours d'absence. Car derrière l'évocation d'un classique du XIXème siècle se profile la dure réalité de ceux pour qui le nom de Calais évoque la plus haute liberté possible...
Ah là là... Mon petit coeur tout mou n'a su résister, dès les premières pages, à ce petit roman jeunesse là. Les larmes me sont venues aux yeux immédiatement. Et j'ai aimé ce récit porté par l'écriture toujours forte de Valentine Goby. J'ai aimé également cette incursion dans une salle de classe et vérifier encore une fois l'impact de la lecture sur nos actes, même si ici les actes ne sont que de papier.
Un coup de coeur !
Editions Thierry Magnier - 5.95€ - 15 mai 2013 - Merci ma bibli !!
Noté après le billet enthousiaste de Lucie ! [clic]