La famille des bolets est vaste, et peu d’entre eux sont réellement dangereux. En gros, si on sait repérer le vilain bolet satan, on est tranquille.
Néanmoins, dans cette vaste famille, tous les champignons ne sont pas bons pour la casserole, soit par leur goût désagréable, soit parce-qu’ils peuvent provoquer des troubles digestifs bénins mais néanmoins peu souhaitables si on veut mener une vie sociale normale le lendemain.
Le bolet blanchâtre cumule les deux handicaps précédemment décrits. Il est cependant rigolo à observer car il devient bleu vif à l’instant même où on le coupe, une belle couleur schtroumpf encore plus vraie que dans la BD.
Le fait de devenir bleu n’est pas à lui seul un signe de non-comestibilité. Les deux critères sont d’ailleurs totalement indépendants : certains bolets virent au bleu et restent tout à fait agréables au goût et anodins pour les fonctions digestives de l’humain moyen. C’est ainsi le cas du bolet bai (2 fourchettes dans ma bible des champignons), mais son bleuissement se produit un peu après la cassure et non aussitôt.
Photos : Langoiran, 21 septembre 2013
Source principale : Cécile LEMOINE, Le nouveau guide des champignons, Editions Ouest-France, 2011