Imagine there is no people
hypocentre -short film- from Claire&Max on Vimeo.
Le site Projet Hypocentre qui explique la technique utilisée pour gommer la circulation.
Fukushima, Tchernobyl, Paris. Les villes fantômes désertées après une catastrophe. L'imagination court les rues. Cherche à repeupler. La nature et l'homme ont horreur du vide. C'en est vertigineux. Reviennent à l'esprit Mad Max, La Route, La Planète des Singes, notre attirail interprétatif pour jauger l'absence. Tenter de la maîtriser. Des peintres ont essayé de représenter (Chirico, Hopper) un monde déshumanisé, un monde transformé en décor. Je pense à cette toile de Hopper, Early Sunday Morning où on voit une rue de Chicago étonnament désertée. Le regard cherche, scrute vainement la moindre présence humaine pour finalement se perdre dans les fragrances de la solitude, de ces moments où l'on a été seuls au milieu d'un paysage silencieux.