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Il paraîtrait...

Publié le 22 septembre 2013 par Ericguillotte
dimanche 22 septembre 2013

- que certains insectes comme les lucioles utilisent la bioluminescence pour éclairer. Tout le monde ne peut pas être nyctalope ! En utilisant les gènes responsables de cette particularité, des chercheurs californiens ont pour projet de mettre au point des végétaux qui brillent dans le noir. L'objectif est par exemple de remplacer l'éclairage public par des plantes. Belle idée. Économique s’il en est. On pourrait aussi en mettre dans les vitrines de magasins, dans nos salons, sur nos tables de chevets. Mais quid de l’interrupteur ? Que les hommes puissent uriner sur des arbres éclairés pour ne pas s’en mettre sur les chaussures me semble une bonne chose, mais il faudra sortir la plante de la chambre avant de s’endormir. Qui se lèvera ? Ne pourrait-on pas aussi inventer des tables de chevet à roulettes et télécommandées qu’on piloterait depuis le lit ? Qui peut le plus peut le moins, mais il peut surtout le plus, et peut-être le encore plus, non ?
- que le glutamate monosodique, de son petit nom E621 que vous pourrez trouver au dos de certains paquets un de ces jours où vous n’aurez rien de mieux à faire, est l'un des exhausteurs de goût les plus répandus dans nos placards. Il est très présent dans certains biscuits apéritifs comme les chips. Et il est responsable de cette envie permanente d'en reprendre. Oh le vilain. Il existe toutefois des règles en la matière, des doses fixées par les gouvernements qui prennent garde à nous pour ne pas créer d’addictions trop importantes aux crackers. Nos bienfaiteurs ! Ils pourraient suggérer un additif répulsif ou un autre qui créerait une sensation de satiété plus rapide, mais aussi interdire tout additif, ce pourrait être une option. Qui peut le plus peut le moins, mais il peut surtout le plus, et peut-être le encore plus, non ?
- que la sérotonine, surnommée hormone du bonheur chez l'humain, faisant grimper l’optimisme lorsqu’elle est fortement concentrée, est, aussi, une molécule nécessaire à la reproduction des moules. Une étude a montré que le fait de traiter les bassins avec du Prozac, généralement prescrit contre la dépression et qui inhibe les molécules responsables de la baisse de sérotonine, déclenchait la reproduction des moules. Mais pourquoi dépenser de l’argent inutilement ? Il suffirait peut-être, suivez mon raisonnement, de trouver des poignées d’optimistes qui aiment se baigner, de les plonger dans les bassins de conchyliculture, puis de les nourrir de moules pour qu’un cycle d’échanges heureux se produisent. Ça se tente. Qui peut le plus peut le moins, mais il peut surtout le plus, et peut-être le encore plus, non ?


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