La Kisspeptine, un petit peptide produit par le gène Kiss-1 est maintenant bien connue pour son rôle dans la fertilité. Le rôle de la kisspeptine et de son récepteur, le GPR54 (G-Protein Coupled Receptor 54) a également été reconnu dans la puberté. Ici, l’équipe du Pr Herbison, auteur principal de l’étude, précise, avec son étude, qu’elle est également essentielle au bon déroulement de l’ovulation et parvient à identifier l’emplacement cellulaire clé de la signalisation entre kisspeptin et son récepteur, GPR54. Il s’agit d’un petit groupe de cellules nerveuses du cerveau appelées neurones à GnRH, pour Gonadotropin Releasing Hormone, une hormone déjà reconnue comme clé dans la reproduction. Selon les chercheurs, un tiers des cas d’infertilité serait lié à un dysfonctionnement dans ce processus de signalisation.
La preuve du concept est faite sur la souris : Des souris privées de récepteurs GPR54 dans leurs neurones à GnRH n’atteindront pas la puberté et seront stériles, montre les chercheurs. A contrario, des souris infertiles qui reçoivent le gène GPR54 peuvent retrouver une fertilité normale. kisspeptin agit ainsi comme un facteur majeur de contrôle de la reproduction et s’avère une cible en puissance pour de nouveaux traitements.
Enfin, Kisspeptin représente un espoir et une cible intéressante dans le traitement de maladies telles que le cancer de la prostate dont le développement est influencé par les niveaux d’hormones stéroïdes sexuelles dans le sang.
Source: Nature Communications doi:10.1038/ncomms3492 20 September 2013 Dependence of fertility on kisspeptin–Gpr54 signaling at the GnRH neuron (Visuel Otago University)