Lorsque les Nuggets ont signé Anthony Randolph à l'été 2012, ce dernier sortait d'un dernier mois de feu avec les Wolves (11 points, 5 rebonds et 2 contres de moyenne en 15 minutes de jeu). Denver n'avait alors pas franchement besoin de lui, mais le potentiel offensif du joueur avait tapé dans l'oeil du GM de l'époque Sam Ujiri. Dans son esprit, Randolph devait apporter aux Nuggets une menace offensive que ne peuvent pas toujours donner Javalee Mac Gee, Kosta Koufos ou Timofey Mozgov.
Meilleur en fin de saison, Randolph n'aura eu toutefois qu'un apport limité pour son équipe en 2013. Chacun s'accorde à lui trouver du potentiel mais Randolph a du mal à éclater au plus haut niveau. En outre, Denver s'est renforcé avec les arrivées de JJ Hickson et Dorell Arthur. Aussi, il risque fort d'user encore ses survêtements sur le banc. Pour Kalen de Roundball Minning Compagny, l'ancien de LSU a ce faisant peu de chances, lui qui arrivera en fin de contrat en juin 2014, de montrer son potentiel à Denver. A 24 ans, le natif de Wurzbach en Allemagne trépigne. Après avoir porté les tuniques de Golden State, New York et Minnesota, il est temps pour lui de s'installer durablement dans une franchise qui lui fera confiance.