Soins “verts”

De longue date, on savait que les animaux de compagnie comme les chiens et les chats contribuaient à aider certains patients traités en psychiatrie. On connaissait parfaitement le rôle bénéfique de l’entourrage du cheval, par exemple, sur certains handicaps.

Une étude rendue publique par les Norvégiens est la première à montrer tout le bénéfice d’un “travail” à la ferme : “travailler mieux et gagner moins“! Ses conclusions devraient contribuer à renforcer le recours à des “soins verts”, qui utilisent divers aspects de la nature : travailler à la ferme pour vous mieux porter.

“S’occuper d’animaux de ferme, être en contact avec eux a certains effets positifs sur les malades psychiatriques présentant une palette d’affections graves“, déclare Bente Berget, de l’Université norvégienne des Sciences de la vie, à Aas, dans l’ouest de la Norvège. Il vient de publier un rapport et une étude sur ce thème. S’occuper des vaches, des chevaux ou d’autres animaux peut aider des personnes atteintes de troubles mentaux à mieux gérer leur anxiété et à développer une certaine confiance en soi.

Les Chinois de Mao savaient tout ça depuis bien longtemps; ils renvoyaient aux champs pour les rééduquer les élites récalcitrantes. En occident on a pu constater les bienfaits indéniables sur les stars du petit écran d’un séjour à “la ferme” pourtant très médiatisé … Dans le cadre des “ruptures” tant prisées, on pourrait proposer un tel séjour, six mois minimum, pour tous les postulants au concours de l’ENA, dans des fermes “bios” … Evident !